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5G et « Métatrophie »

Source de la vidéo

Bon, loin de moi l’idée et l’envie de soutenir la téléphonie mobile dans la pression qu’elle entretient socialement et physiquement. Mais ce genre de vidéo ne sert à rien… et puis surtout on n’est pas irradié comme semble le conclure cette vidéo ! Rien ne change en nous d’apparent.

On surchauffe un peu, c’est tout. L’irradiation n’a rien à voir avec la 5g 6g et dieu sait quoi encore qui sera encore plus frénétique (et fanatique avant de de devenir fatidique). On échauffe passivement nos cellules voilà ce qui est grave car on forme un débordement des conditions naturelles. Celles-ci sont devenues ce qu’elles sont et la vie est équilibrée en fonction de ça. La vie, c’est-à-dire ici les règnes du vivant.

Et il en va pour la planète et sa température comme pour nous si on veut bien se prendre comme exemple. Nos organes sont faits pour travailler à une température que sang et sudation essaient de maintenir dans une certaine fourchette moyenne. Un « plus » ou un « moins » nous déstabilise, mais en général sur la journée, la semaine, etc. on sait s’arranger et on s’accommode. Si la situation s’installe, c’est plus difficile et là encore l’humain sait comment s’adapter, ou plutôt adapter son environnement vital. Mais les autres règnes ???

Quand on augmente la moyenne comme cela se passe pour les rivières en aval des centrales nucléaires ou pour la planète dans son ensemble, alors une partie de la population végétale et animale disparait car elle ne trouve plus les conditions nécessaires.

La vie… Pourquoi pas ?

La vie n’est pas ce qu’on croit qu’elle est… et j’ai l’impression qu’on pense qu’elle est une forme active de matières curieusement combinées.

Par un curieux aléa totalement impensable on imagine que la chimie induite par l’état stérile mais chaotique de la planète a permis à des substances chimiques de se combiner en acides aminés. Pourquoi pas ?…. [Voir « soupe primitive » sur votre moteur de recherche.] Et puis ces acides aminés se sont combinés en protéines… Pourquoi pas ?… Et puis, ces protéines se sont organisées en colocation genre ADN dans une cellule où ce qui n’avait rien à y faire était excrété, et où il fallait accueillir de quoi avoir de l’énergie à dépenser. Pourquoi pas ?… Et puis la nature encore non satisfaite de la chose a trouvé sympathique de faire se combiner des « êtres » unicellulaires en HLM (habitation à loyer modéré en France regroupant généralement une classe sociale); dans la nature ces HLM sont devenus des êtres plus ou moins autonomes voire conscients et même pensants. Pourquoi pas ?…

Après soi-disant des millions d’années de combinaisons fortuites, le dernier maillon révélé fiche tout en l’air avec ses technologies, ses techniques, ses procédés physico-chimiques et mécaniques. Ce dernier maillon ignore tout de la vie et est en train de la fiche en l’air en justifiant je ne sais quoi de particulièrement profond, certainement l’évolution mais plus certainement rien ! Il pense mais sans réfléchir à moins que ce soit l’inverse (cela dépend de la définition qu’on met derrière ces deux termes).

La métatrophie

La 5G fait partie du lot destructeur c’est-à-dire catastrophique. Autrement dit après l’autotrophie, et l’hétérotrophie on en arrive à la catatrophie qui devrait être compensée si ce n’est progressivement ou en grande partie par …. l’anatrophie.

Non , non, je ne me fiche pas de vous en jouant sur les mots !

La nature basée sur la vie nous a présenté des êtres autotrophes et d’autres hétérotrophes.

Les autotrophes sont les végétaux : ils se développent (c’est à dessein que je n’emploie pas le terme nourrissent) sur la base de la matière minérale environnante et la photosynthèse dont ils sont le siège. Ils sont les producteurs de matières premières c’est-à-dire vitalisées, vivantes pour les consommateurs qui eux sont hétérotrophes et qui ne peuvent se nourrir que des matières issues des producteurs.

Catatrophie et anatrophie sont ici (et juste ici pour l’instant) deux façons d’appréhender le monde au niveau humain.

La catatrophie (néologisme de moi-même pour les besoins de la cause sur le mot catabolisme) est ce que l’humain développe à son tour dans sa relation métabolique destructive à la nature : Il détruit pour connaître (aujourd’hui on arrive enfin à des moyens non invasifs et non destructeurs) afin de pouvoir évoluer. Ce faisant il épuise les forces de la nature dans tous ses retranchements : ils consomment plus que nécessaire, ils rejettent sans discernement une quantité de matériaux ingérables par elle, c’est-à-dire le milieu vivant, matériaux qui participent à une inflammation planétaire.

Que se passe-t-il lorsqu’un corps étranger trouve accès en vous ? Votre corps se défend, il s’enflamme pour réduire l’indésirable, arrivant parfois à le mettre dehors. Mais parfois il n’a pas moyen de le faire (nanoparticules p.e.), d’autres fois il est atteint dans sa structure (irradiation) sans aucun moyen de défense, et d’autres fois encore il ne peut se défendre contre une chaleur trop important (canicule) ou quelque agression insurmontable.

L’humain c’est un peu tous ses indésirables en même temps (voire plus bas) : un corps étranger qui profite de son hôte sans que celui-ci puisse s’en débarrasser. (Et d’ailleurs l’humain qui a des solutions structurelles pour (presque) tout envisage même de s’expatrier lui-même sur une autre planète…)

Mais le déploiement satellitaire de la 5G est bien plus grave que les éléments qu’on met en avant d’ordinaire quand on pense comme dans cette vidéo (irradiation ?!). Expliquons-nous :

Notre planète possède sa biosphère, celle-ci, fondée dans une mince couche plus ou moins humique avec une profondeur maximum qu’on peut estimer jusqu’au niveau de la nappe phréatique est ouverte totalement vers l’extérieur cosmique jusqu’à la sphère étoilée*. Et là, avec la 5G satellitaire, on est en train de créer un manteau, une carapace, un durcissement de la planète juste au-delà de l’espace de respiration (atmosphère). Au-delà de ce manteau, il y a le froid écrasant du vide cosmique selon ce qu’en dit l’astrophysique mais aussi un espace d’impulsion, c’est le cosmos (sur ce dernier point la science ne relève aucun élément , ce n’est pas pour cela qu’il n’en existe pas…). Ici les considérations matérielles sont encore bien plus critiques que la rareté des éléments dans les granules homéopathiques de faible dilution (entre les nuages stellaires on estime la concentration en hydrogène à 10 unités par litre**).

La 5G fait donc partie du lot destructeur… du lots « catastrophiques »… (manière de travailler avec la nature en la détruisant) en terme d’échauffement cellulaire.

Quid de la 5G par rapport à 4G ?

Une fréquence pouvant atteindre la bande des 26 GigaHertz au lieu des 400 MHz :

1 Hz = un battement (en fait une onde) par seconde, 1 GHz = 1 milliard de battement par seconde : ça va secouer ! Mais l’inquiétude n’est pas dans ce secouage qui va surchauffer l’eau de nos cellules, elle est dans le fait que la molécule d’eau (eh oui, c’est toujours avec elle qu’on trinque pour le bien ou le mal) risque de voir ses liaisons H-O un peu trop malmenées et à dire vrai il semble qu’on ne maîtrise pas vraiment les conséquences.

En physique on parle de résonance atomique de l’eau (enfin pas d’elle plus que d’un autre corps composé faisant donc intervenir des liaisons atomiques). Cette liaison est forte, très solide même, mais il se trouve qu’elle aurait des faiblesses (je parle au conditionnel parce que je n’ai aucun moyen de savoir ça). On trouve des renseignements qui ne se veulent pas trop compliqués (niveau lycée… mais mieux vaut avoir visé un bac scientifique !) dans cette article : Résonance de l’eau : le point sur les fours micro-ondes et les téléphones portables (cahier de doléances) par Jean-François Lahaeye datant du 28 décembre 2004.

On finit par comprendre à nouveau que le pont entre monde physique et monde vivant n’est pas établi. Quant à parler d’un milieu vivant en rapport avec le milieu physique, comme on a encore aucune idée de la vie, ce n’est pas pour demain. Mais tant pis, malgré des alertes on lancera la chose inévitablement ; même si 500 scientifiques s’en inquiètent il en est des millions d’autres qui ne se posent pas de questions. Et d’ailleurs c’est déjà bien avancé puisqu’il faut bien assurer le confort de navigation mobile surtout si on prévoit pour 2020 20 milliards d’équipements connectés qui solliciteront les data centers avec acharnement comme quelqu’un qui attendant une lettre éventuelle va voir toutes les 5 secondes si le facteur est passé entre temps : pas du tout écologique en plus, ce truc !

La catatrophie est pernicieusement destructrice. Pour l’endiguer ce sera difficile puisque nous sommes les pions des industriels. Et, forcément, même si on rêve d’un retour vers des voitures aussi simples que la 2cv Citroën, cela ne se fera pas, il y aura toujours de plus en plus de trucs à contrôler de plus en plus précisément que nous le voulions ou non, et en principe pour notre bien…. Il faut donc des référentiels comme ces GPS de camion qui aident le régime à baisser en haut de côte pour diminuer la consommation avant que le chauffeur ne freine stupidement et trop tard… (je n’ai rien contre les chauffeurs de poids lourds, enfin, en général).

Une voiture magique (j’en avais une de 1961, les portes avant s’ouvraient en sens inverse de celles d’aujourd’hui : très pratique avec l’embrayage automatique (centrifuge) pour sortir des ornières en marche arrière… mais confort très spartiate, éclairage trop faible, essuie-glace énervant ! Un must au niveau réparation pour les désargentés. Petites vitesses mais aussi petite consommation pour l’époque.

Que faut-il donc faire ?

La solution passe par le développement de l’anatrophie, la relation constructive au monde global. Global signifie ici ressources physiques, capacités et adaptabilités du monde vivant, tolérances des organ(isme)s fragiles ou sensibles, etc. etc.. UN TRAVAIL ÉNORME EST À FAIRE AVANT QU’IL SOIT TROP TARD ! (Ah bon ?! euh, excusez-moi, on me souffle à l’oreille que pour beaucoup de choses c’est déjà trop tard…)

La catatrophie marche bien avec la croissance technique et économique alors que l’anatrophie va de concert avec la santé de la biosphère et des règnes qu’elle abrite ainsi que leurs sociétés… Catatrophie et anatrophie sont antinomiques.

L’anatrophie (néologisme de moi-même construit sur anabolisme) est le processus par lequel on construit, on rassemble, on met en commun, on réunit afin de créer une entité organique fonctionnelle (même une société industrielle, bancaire, la société humaine, etc.). En gros on (nous l’humanité) poursuit le chemin de la nature. Le sien est abouti, mais l’humain est insatiable en terme d’évolution… Il a été porté, il doit maintenant porter…

Nous en sommes-là : nous avons la connaissance et/ou les moyens de l’avoir. Forts de cette place première pour ainsi dire en tant que règne responsable, nous devons constater que ce que nous faisons n’a aucun sens autre que financier… ou presque. Et nous détruisons jusqu’à nous-mêmes au nom de l’économie, non, au non de l’économie que veulent quelques personnes !!! Ceci au lieu de créer… une économie à visage humain par exemple….

L’humain, c’est aussi et surtout beaucoup d’amour, parfois difficile, parfois invisible, parfois transporteur, parfois attracteur en même temps qu’il rayonne… [on pourra relire le billet Débordement].

L’anatrophie est éthiquement créatrice.

Anatrophie et catatrophie sont des termes nés de l’anabolisme et du catabolisme, les deux composantes du métabolisme. On pourrait donc apporter la métatrophie qui serait l’art et la manière humaine de rencontrer le monde…

Tous ces néologismes sont féminins. Je ne donne pas de sens au catastrophisme, on sait ce que sait ni à un anastrophisme qui serait je ne sais quoi d’utopique sans doute.

NOTES

* Oui je sais, LA sphère étoilée n’existe pas… Eh bien, justement ! C’est tant mieux qu’on ait perçu cela. L’espace cosmologique ouvert au-dessus de nos têtes est ce qu’on peut appeler une sphère ouverte, sans limite réelle mais avec limite apparente. Quand on la contemple cette sphère, l’émotion ressentie n’a que faire de sa profondeur, de son épaisseur, du plus ou moins loin, de la cohésion ou non des étoiles des constellations. Sa contemplation est généralement un moment de paix, avec soi, avec les autres, avec notre vie. C’est là que peuvent se faire sentir des moments de questionnement qui appelleront des réponses qu’il faudra essayer d’entendre… Tout cela n’est pas très scientifique… mais fait partie de la réalité abordable par tout un chacun. Je ne suis pas persuadé que les années-lumière ou la vue de profil de la constellation du Taureau nous apporte grand chose, vue qu’on tombe là dans une surréalité à défaut d’une irréalité.

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** On estime qu’à partir de 12 CH on n’a plus qu’une probabilité de présence de l’élément donné dans un granule.

On estime qu’à partir de 12 CH on n’a plus qu’une probabilité de présence de l’élément donné dans un granule.

Sous pression et température normale un litre de gaz en contient en gros : il y aurait 6 . 10 23 atomes ou molécules par mole [p.e. 12 g de carbone 12 représentent une mole de carbone 12 et contiennent 6 . 10 23 atomes de carbone 12], 1 mole de gaz parfait dans les conditions normales de température et de pression fait 23 litres (quelque soit le gaz). On a donc pour 1 litre : 6 . 10 23/23 unités soit 2,6 . 10 22 atomes (ici H) ou molécules (ici H2) soit pour avoir une idée plus précise s’il peut en être 26 mille milliards d’unités par litre

En homéopathie 12CH correspondent approximativement à une concentration de 1 seule unité de base de principe actif par mole de solution en partant de 1 mole de principe actif diluée seulement 12 fois au centième !

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Par Patrick ROUSSEL

Chercheur goethéen en biologie et "physique du Vivant" et bien d'autres choses comme enseignant, acteur ou potentiellement conseiller en écologie (formé)

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