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BRÈVE : L’Aude sous les eaux

Aussi des photos de Paris match ici.

 

On a l’habitude dans notre monde de chercher et de trouver des responsables pour tout, et n’importe quoi. Tout ça pour répondre à des questions de justices éventuellement et surtout à des questions économiques : qui paie les pots cassés ?

Qui assume la couverture financière de faits non imputables à des tiers identifiables ?

Nous sommes tous responsables en tant que civilisation… ils sont tous les victimes aussi responsables de leur malheur, non seulement à cause des sources fossiles d’énergie (et, on le montrera un jour, à cause de l’industrie nucléaire !) mais aussi, et surtout ici, des pratiques culturales

  • qui transforment la terre arable en béton,
  • qui drainent la terre des excédents d’eau,

alors que cette même terre devrait être éponge, pour remplir les nappes phréatiques et limiter les dégâts face aux débordements du ciel. La nature est équilibrée au mieux qu’elle peut….

Mais on va dire que c’est le chaos climatique… et qu’on ne maîtrise pas cela !

Eh bien si, chacun à son petit niveau peut agir (c’est le principe du Colibri de Pierre Rabhi). Il suffit de se raisonner quant à la maîtrise de ses consommations :

  • impact carbone sur notre demande en énergie (limitation ou transport en commun),
  • impact carbone quant à notre demande alimentaire (moins de viande, du bio),
  • impact déchet face à nos biens de consommation (ressourcerie, faire durer),
  • impact eau face à notre consommation d’eau potable pour d’autres utilisation (toilettes, lessives),
  • impact pollution vis à vis des produits sanitaires, d’entretiens, de surface (peinture, vernis, etc.),
  • impact pollution vis à vis des produits phytosanitaires (autant en tant que consommateur que producteur ou simple amateur de plantes).

Si chacun prenait conscience et agissait, on limiterait énormément nos impacts et les industries devraient suivre…. cela s’appelle la décroissance !

Beaucoup font déjà cela, et ne peuvent guère aller au-delà C’est donc à tous de faire au moins un peu… *


NOTE :

* Entre autre nombreux points, pour ma part, j’ai arrêté tout savon depuis 1 an et demi… (et personne, même les très très proches l’ignore et ne se doutent de rien !)… je ne peux pas faire davantage de ce côté-là…

Je suis très sérieux ; mes bactéries de surface font tout le boulot là où le savon se contentait de les évincer et surtout de les anéantir en très grande quantité selon son office, les obligeant à passer leur temps à recoloniser tandis que la crasse s’accumulait, que la sueur peinait à être recyclée, salissant cols et poignets, manifestant malheureusement et puantement que j’avais fait des efforts…

Aujourd’hui, et surtout en été je me déssue de temps à autres car les pauvres bactéries ne suivent pas le rythme des grosses chaleurs ; me déssuer signifie seulement une douche rapide avec légère friction du corps, sans détergeant ou autres savons même les plus naturels et pas trop malsains…

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Par Patrick ROUSSEL

Chercheur goethéen en biologie et "physique du Vivant" et bien d'autres choses comme enseignant, acteur ou potentiellement conseiller en écologie (formé)

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