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Débordement

Crédit : Peggy Marco / Pixabay – Licence : CC0

Le texte qui va suivre n’est pas dans l’ambiance générale du site. Il s’agit d’un regard sur le développement de l’humanité en rapport avec celui de la nature.

En fait notre développement technologique est proportionnel à celui de l’intention positive qui s’active chez les personnes sensibles mais cela demeure invisible, au moins pour les médias qui ne trouvent san doute pas là matière à édite…

On ne peut pas sauver la planète. L’humain est un extraterrestre… non je ne donne pas dans le sens usuel du terme mais je constate à travers l’histoire du développement humain que l’histoire de la planète dépend de l’histoire humaine, et je ne pense pas être le seul à constater cela.

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Le bon et méchant et les truands

La croissance : on ne voit que ça !

Quand va-t-on réaliser la stupidité de voir la nature comme puits de carbone possible à nos agapes dont la ressource est puisée au monde fossile ?

Non ! C’est vrai, faire du foin ou de la forêt ne diminuera en rien le carbone de l’atmosphère en dehors de la période de croissance qui fixe EFFECTIVEMENT du carbone. Pourquoi ?!!! Mais parce que la vache mange le foin, et elle pète et respire. Parce que le feu ravage la forêt en trois coups de cuillère à pot et relargue en quelques heures le fruit de la croissance ; ou alors ses monstres trop lourds à force de fixer du carbone et de se gaver de nos « déchets » s’effondrent sur un coup de vent, à cause d’un sol instable, d’un tremblement de terre, d’un type qui décidera à faire du papier qui finira en emballage de fish’n chips ou pour essuyer tout et n’importe quoi ! Quoi qu’on fasse on relargue à un moment et derechef dans l’atmosphère le carbone végétalement fixé au préalable :

  • ou bien le géant fixateur est dévoré par les petites bêtes qui respirent, pètent sans doute et rotent peut-être,
  • ou bien cela finit à l’incinérateur qui relargue tout le stockage sous forme de vapeur d’eau et de gaz carbonique.

La santé de la planète sur ses propres forces capables de résoudre NOS problèmes est une utopie vouée à l’échec, surtout quand il s’agit de cacher un carbone que nous sommes allés chercher sous terre, et surtout SOUS la biosphère.

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BRÈVE : L’Aude sous les eaux

Aussi des photos de Paris match ici.

 

On a l’habitude dans notre monde de chercher et de trouver des responsables pour tout, et n’importe quoi. Tout ça pour répondre à des questions de justices éventuellement et surtout à des questions économiques : qui paie les pots cassés ?

Qui assume la couverture financière de faits non imputables à des tiers identifiables ?

Nous sommes tous responsables en tant que civilisation… ils sont tous les victimes aussi responsables de leur malheur, non seulement à cause des sources fossiles d’énergie (et, on le montrera un jour, à cause de l’industrie nucléaire !) mais aussi, et surtout ici, des pratiques culturales

  • qui transforment la terre arable en béton,
  • qui drainent la terre des excédents d’eau,
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L’humain responsable de la planète

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 » On sait, mais on ne fait rien » c’est bien là le drame de l’humanité : prendre conscience et agir. Entre les deux il y a le ressenti, il y a la confiance. Et pour agir il faut en passer par-là, il faut se sentir concerné jusque dans sa vie.

Mais aujourd’hui quels sont les éléments portés par la société pour qu’on se sente concernés ? Quels sont les potentiels mis en place au niveaux éducatifs et culturels pour aider tout un chacun à se sentir concerné, c’est-à-dire lier, relier au devenir du monde, au drame des migrants, à notre propre place sur cette planète, dans ses sociétés, dans leur environnement et donc forcément le nôtre.

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Réchauffement climatique

La réapparition sur les réseaux des idées d’un guide spécialiste en avalanche me fait bondir. Mais qui donc pense par soi-même et travaille un peu les sources de ce qu’il transmet, partage, parfois seulement pour un titre à sensation ?!!!

Ce monde de contre-culture que sont les réseaux dits sociaux (en fait, économiques) est effrayant, il participe sans doute éminemment à l’inculturalisation (c’est nouveau, ça vient de sortir…) des sociétés modernes, sinon contemporaines.

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climat écologie

DTrump trompe la ronde du monde

Trump se trompe beaucoup le savent, encore plus s’en moque, mais combien comprennent vraiment les enjeux !

Trump, le président de lui (Trump), qui n’en fait qu’à sa tête et pour son portefeuilles, balaie les uns après les autres les efforts communautaires de la petite sphère humaine et planétaire. Si encore il se battait pour les lavandières qui ont disparu à cause des machines à laver… (oui la dérision soulage parfois un peu quand on n’arrive à ce dire que les accords des COP vont mettre 56000 mineurs sur le carreaux aux Etas-Unis…) !

Le cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état de la planète

« Le Monde » a publié le manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, à paraître lundi 20 nov. 2017 dans la revue « BioScience ».

Un cri d’alarme qui monte depuis non pas 25 ans mais depuis que René Dumont (voir une vidéo d’avril 1974 en bas de cet article) lançait l’écologie sur la table politique.

Un cri d’alarme ne s’entend que si les bonnes oreilles sont disposées à l’entendre au-delà du cri.

Un cri d’alarme ne produit d’effet que si les gens qui en ont le pouvoir entrent en action : 2 milliards de colibris c’est bien, mais à eux tous ils valent à peine le dixième d’un Trump !

L’ivraie peut fiche en l’air une moisson. Toute la conscience du monde ne vaut pas un acte réel de la part des puissants (même à la limite s’il ne comprennent pas ce qu’ils font, ou pourquoi on (les milliards de colibris) lui demande d’agir dans une direction).

Mais écoutez ce reportage et vous serez sans doute abasourdis, et prendrez aussi conscience qu’il y a des colibris autour des colibris mais par forcément partout… :

L'entrée de la mine de War, en Virginie-Occidentale © Radio France / Grégory Philipps
L’entrée de la mine de War, en Virginie-Occidentale © Radio France / Grégory Philipps

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Contribution à la COP21 : et l’eau dans tout ça !

Cet article aurait pu se nommer autrement, disons que son sous-titre est :

Quand la notion d’Énergie masque celle de Vie.


« L’offre pétrolière mondiale s’établit à 84 millions de barils par jour soit 1.042 barils par seconde ou l’équivalent de 165.600 litres par seconde. » (Source : Planétoscope)

Que fait le GIEC ?


Regardons la consommation de carburant en France depuis le 1er janv. 2015 (en litreS).

Retenons la valeur de 6 milliards de litres soit 6 millions de m3.   Montons une approximation des produits délivrés à l’issue de la combustion de l’octane, le composée principal de l’essence, sur la base de l’équation-bilan suivante :

1 C8H18 + 12,5 O2 → 8 CO2 + 9 H2O

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climat développement Environnement Recherche de fonds

LIMA et plus… décembre 2014

 

LIMA :

on réfléchit pour limiter à 2° le réchauffement climatique et prendre un décision (c’est-à-dire définir un accord) à Paris l’an prochain. C’est bien, mais c’est de la politique… (et il n’y a qu’elle pour contraindre, en les facilitant, les efforts à faire).

Si je vous interroge avec la question simple « de quoi parle-t-on quand on parle d’environnement ? » quelle sera votre réponse ?
Quelle serait celle de nos politiciens, de nos scientifiques ?
Lisez la définition dans wikipédia, elle n’est pas mal mais elle est réductrice et suffisamment floue pour montrer qu’on n’en a qu’une petite idée.

Un bawi sur le Jura gessien
la notion d’environnement ne doit pas se limiter à l’apparence physique de ce qui nous entoure sinon la trace de l’humain serait aussi négligeable que celle du chapon de batterie…

Wiki dit : « L’environnement est compris comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient, c’est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités — bien que cette position centrale de l’Homme soit précisément un objet de controverse dans le champ de l’écologie. »

Larousse détaille point par point pour différencier certains niveaux :

 

  • Ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins.
  • Ensemble des éléments objectifs (qualité de l’air, bruit, etc.) et subjectifs (beauté d’un paysage, qualité d’un site, etc.) constituant le cadre de vie d’un individu.
  • Atmosphère, ambiance, climat dans lequel on se trouve ; contexte psychologique, social : Un environnement politique particulièrement hostile.

 

« ensemble des composants naturels » ou « ensemble des éléments » : que met-on derrière ce mot de plus que ce qui est mentionné et qui semble faire le tour de la question ? Pourquoi le mot VIE n’est-il pas inscrit ?
À la limite il y a « interactions », un mot bien connu de la physique, mot qu’on approche à grand peine avec l’écologie. Mais le mot VIE, la biologie par exemple ne semble même pas le prendre en compte, préférant sans doute l’appui d’une conception physique à travers les interactions moléculaires, atomiques ou quantiques pour décrire ce qui se présente de manière trop immédiate comme étant la VIE… : bref, il y a un vrai travail à faire.

Par ailleurs, dans cette définition wikipédienne (seulement), je suis d’accord avec les termes  » tout ce qui entoure l’homme » car sans cela, sans lui comme il est, l’environnement ne serait pas un sujet, l’homme y serait intégré comme un animal incapable de déstabiliser son milieu de vie et donc d’évoquer la question…

A la différence de WIKI qui ne précise pas du tout cet aspect « VIE », au sein de l’association scIence, qui porte d’une certaine manière la question depuis les années 70 (en commençant avec le CRESE à Lyon), nous portons un intérêt tout particulier au Vivant et à ses manifestations jusque dans le physique.
Et nous plaçons ce Vivant dans la notion d’environnement en nous ouvrant à des agents non encore pris en compte dans la science classique mais bien présents (nous en côtoyons un, qui semble prépondérant mais en regroupe aussi peut-être plusieurs, tous les jours !).

Et c’est pourquoi nous avons besoin de fonds. Le travail est là, l’équipe aussi, reste à la financer (modiquement)… chaque goutte participera à créer un fleuve…

Nous savons, par expérience depuis bientôt 5 ans, que peu de personnes percevra la nécessité et l’importance de nos recherches. Et si vous avez lu jusque-là vous faites sans doute partie de ce « peu » ; alors n’hésitez pas, même si vous ne pouvez nous aider financièrement à promouvoir l’adresse du projet, ou l’adresse de l’association (http://asso-science.org) ou même à nous contacter asso@asso-science.org. Nous vous en serons forcément reconnaissants.

[Vous pouvez aussi participer sans passer par le projet, ça nous aidera à auteur de 9% en plus…]

A+

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agriculture climat développement

Rien à dire…

Claude Bourguignon :

Merci ! Mais comment leur faire comprendre à ceux qui ne veulent même pas entendre ?

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climat cognition énergie météorologie paradigme science

Réchauffement ! Encore, mais comme exemple…

Le schéma d’investigation scientifique est finalement assez simple :

  1. On observe quelque chose qui interroge.
  2. On cherche une  »explication » (observation analytique).
  3. On a une idée de corrélation.
  4. On voit si les choses qui vont avec ce quelque chose observé s’accordent avec l’idée.
  5. On valide l’idée tant que rien ne vient la remettre en cause.

Ce schéma est-il (pleinement) valable ? Tant qu’on est dans une science exacte, il semble l’être, mais avec le danger de la réduction des phénomènes à leur plus squelettique expression (réductionnisme) avec tous les risques d’erreurs que cela peut entraîner.

Un exemple ? Facile ! La découverte de l’énergie nucléaire : génial. L’utilisation montre qu’on n’avait pas vraiment fait le tour de la question pour se lancer dans la production. Or, les risques et dangers auraient du être étudiés par les premières victimes elles-mêmes  : Curie… Il suffisait sans doute de s’intéresser à la biologie à côté de la physique.

Mais observons une science non exacte par essence et entrons dans le processus en suivant le schéma d’investigation détaillé ci-dessus.

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