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Réchauffement… : jeu de piste !

{Difficile en tant que français de percevoir un effet de soi-disant réchauffement quand le mois d’octobre s’invite durablement en juillet et que l’eau prend la place du soleil. Si encore c’était la première fois… très volontairement ce texte possède un aspect mosaïque. Bon jeu de piste… il suffit de laisser la souris sur les mots bleus pour que la suite apparaissent, mais l’essentiel est noir et bleu !…}

On trouvera ci-après 3 chapitres :

  • 1) Le point de vue du cheval de trait
  • 2) Le passage du nord ouest est ouvert… et alors ?!
  • 3) Le réchauffement…

Il ne faut pas se fier à l’apparente discontinuité du discours. Si on veut penser global, on ne peut se contenter de suivre un fil !

Tirée de Futura Science, origine NASA

1) Le point de vue du cheval de trait

Dans les billets de ce blog si on fouille un peu, on trouvera mon scepticisme… mais je ne suis pas pour autant climatosceptique… disons que je trouve qu’on voit comme un cheval de trait tirant son tombereau ne voyant ou plutôt ne devinant que la route devant lui. En effet, on explique comme la vérité ce qu’on pense de ce qu’on voit : on devine la route devant nous pour aller de l’avant et on sait celle qu’on vient de parcourir (sans pour autant pouvoir aller de l’arrière…).

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Absolu du printemps, météorologie et immigration !…

La super lune de 2013, entre lumière et nuit et masses nuageuses
La super lune de 2013, entre lumière et nuit et masses nuageuses

Existe-t-il un absolu du printemps ?

Derrière le mot absolu il faut lire la possibilité de prévoir l’intensité du printemps.

  • « Les oignons n’ont pas beaucoup de pelure, l’hiver ne sera pas froid » qui n’a pas ce genre de sentence en travers de la mémoire.
  • Un hiver tiède annonce-t-il un printemps chaud et un été pourri, ou le contraire ?
  • Les saisons sont-elles en harmonie avec autre chose que la circulation circumsolaire annuelle ?
  • Les saisons ont-elles un sens qui ne soit pas une dépendance d’une mécanique céleste ?

Pour le temps pourri, les variations de températures et les tempêtes à répétition, les sautes d’humeur de la météo, on peut faire les hypothèses que l’on veut, force nous est de constater qu’il s’agit de situations déséquilibrées, ou plus magistralement formulé : d’une situation de déséquilibre.

Ce déséquilibre navigue entre l’activité de 7 milliards d’humains, activité extra-naturelle, et la nature naturelle (avec ou sans le genre homo). On ne se contente pas de manger et boire, roter, digérer, péter, excréter et uriner, dormir et reproduire l’espèce, on travaille aussi sur notre biotope (culture, sélection, paysage, etc.) et on déborde largement sur un manque de conscience qui pourrait faire de nous des humains plus que les animaux les plus stupides de la planètes (aucun ne cochonne à notre point son territoire de vie en se croyant plus malin que les autres !).

Bref, il ne s’agit pas de faire un procès à l’humanité. Elle en est là où elle en est, la faute à ses attentes face à des industriels qui n’attendent que ça !

L’équilibre climatique de la planète est le tiers facteur influant sur la qualité des saisons après l’histoire de la mécanique céleste qui à notre époque positionne la Terre au plus proche du soleil en situation d’hiver boréal et la géographie. Oui, la géographie, le dessin de la planète.

  • Hémisphère nord : beaucoup de terres et peu de mer, mais un pôle marin
  • Hémisphère sud : beaucoup de mer et peu de terres, mais un pôle terrestre.

Autrement dit une répartition apparemment aléatoire de la Pangée disloquée relativement harmonieuse dans son déséquilibre.

L’équilibre climatique se trouve confronté à des masses d’air globalement réparties et d’eau inégalement réparties qui par leur mobilité modifient sans cesse les conditions météorologiques à cause du rythme circadien à côté du cycle annuel.

Les grandes colorations saisonnières s’établissent donc sur un mélange de fonctions naturelles variables et d’autres artificielles qui s’intensifient et sont du fait des actions humaines.

Qu’on soit d’accord avec le GIEC ou pas, force est de constater que nous épuisons la nature en terme d’espace (agriculture intensive), que nous transposons des ressources énergétiques en terme de temps (carburants fossiles) et que nous sollicitons une activité non naturelle de la radioactivité normale par concentration dans les centrales nucléaires, formant des déchets concentrés, et par des pollutions – déconcentration – par dispersion (eau et air) !

Le tableau n’est pas reluisant, et encore moins si l’on ajoute les pesticides qui en stérilisant les terres diminuent fortement leurs différents potentiels tels rétention d’eau et régulation chaleur qui sont les deux facteurs majeurs d’action (micro)climatique !

Tout ça c’est ce qu’on sait, mais il y a  aussi tout ce qu’on ne sait pas…

Le train-train de la planète possède donc toute latitude pour dérailler comme bon lui semble, faire ses poussées de fièvre, ses éruptions cutanées, ses psoriasis et autres mélanomes et tumeurs malignes en réaction à ce qui le dérange.

La météo n’est pas le temps qu’il fait mais bien l’étude des météores donc des phénomènes atmosphériques (dépressions, anticyclones, précipitations, etc.). À chaque jour qui passe les météorologues cherchent à affiner les équations mais à chaque jour qui passe nous créons de nouvelles conditions de modification (telle industrie rejette du Ka3(PiKo)2 dans l’atmosphère : mais comment l’humidité et la chaleur atmosphérique s’accommode-t-elle de cet immigré contraint ?…).

L’humain sort tout de son train-train naturel pour le prendre dans le sien qui est intention, volonté, conscience, puissance, pouvoir. Ces « choses humaines » évoluent en permanence, elles font que le temps file alors qu’il devrait être dans l’intemporalité sans l’humain (nature qui tourne en rond en fonction des élans solaires ou telluriques seulement).

On est pas au bout de nos peines pour savoir quel est le bon chemin pour aller vers demain avec seulement un peu plus de sérénité.

Et ce billet de blog est partie des pelures d’oignons pour arriver à la météorologie en passant par l’immigration (j’ai même eu l’occasion de parler de genre, mais pas de celui du  débat actuel !).

Allez chers tous qui suivaient le même train que moi, à la prochaine fois.

 

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Non, le bois n’est pas une ressource renouvelable…

Photo Libre

Bonjour,

évidemment je provoque un peu avec ce titre racoleur.

Mais je suis scandalisé par une coupe de bord de route (frontière route autoroute, côté autoroute) sur l’A42 à hauteur de Saint Martin Bellevue.

Peut-on faire des chantiers de coupe sans indication des raisons ? Et où doivent être indiquées ces raisons le cas échéant ?

http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F31667.xhtml

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climat Observations paradigme

Climat : un maître-mot du XXIe siècle

Publié le 23 juin 2013 par Patrick ROUSSEL

CLIMAT :
un maître mot du XXIe siècle

Synopsis :

Le chaos climatique dans lequel nous sommes entraînés est un effet de l’action humaine, c’est que nous dit le GIEC. Les climato-sceptiques, ceux qui pensent que le GIEC se trompe, disent que nous sommes dans un cycle et qu’il n’y à rien à faire au final de d’accepter. J’ai tenu à revoir le climat sous un regard goethéen.

Ma réflexion m’a entraîné au-delà de ce que je pensais initialement. J’ai ainsi pris conscience de l’importance majeur de la présence d’eau surnuméraire et fossile. J’ai ensuite pu poursuivre en décrivant d’une manière inattendue pour moi les rapports entre les acteurs du climat, la place de l’humain.

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La grêle et la neige

Publié le 21 juin 2013 par Patrick ROUSSEL

Les circonstances météo sur un axe Chambéry Genève de ce jeudi 20 juin 2013, me poussent à émettre une réflexion sur la différence grêle neige. (J’étais sous la grêle !!!)

On trouve dans la littérature beaucoup de renseignement sur la structure en pelure d’oignon du grêlon (Wiki Grêle) et la structure rayonnante de la neige (Wiki Neige).

Gare à la grêle car le grêlon agressif grave la carrosserie ! (Répéter 10 fois de plus en plus vite comme une averse de grêle)

La neige nous surprend généralement par :

l’ambiance de paix qu’elle dégage (voire de joie quand elle ne dure pas…),
sa légèreté, sa fantaisie propre et la fantaisie qu’elle engendre surtout chez les enfants,
son rayonnement ciselé généralement plan dans l’unicité du flocon,
ses agglomérats qui sont généralement d’un flegme étonnant,
son aspect gommant sur les accidents du paysage,

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climat développement

Respiration et biosphère

article paru le 15 juin 2011

Respiration et biosphère.

L’échange maître sous l’égide la lumière est celui du CO2,  échange archétypal du vivant, forme invisible et aérienne du carbone, structureur, architecte du Vivant !

On le connaît ce carbone, maintenant, pour être le maître artisan de tant de formes, de tant de variétés de structure décrites en tous sens par la physique. C’est un génie. On peut certes voir ses 6 protons, ses 6 neutrons et ses 6 électrons comme les ordonnateurs de cette diversification…

On peut voir aussi la tension dont il peut se parer entre l’obscur graphite qui délite en feuillet et le lumineux diamant s’adonnant tout entier à la lumière qui craint le choc physique bien que dans une solidité qui en fait le chantre de celle-ci. On peut aussi le prendre comme l’amorphe charbon souvenir d’une gloire organique passée, formée mais maintenant dépouillée de ses formes.

Mais ce carbone doit être passé par l’épreuve du feu pour être assimilable. Tout terrestre qu’il est il se charge d’oxygène pour s’alléger c’est-à-dire pour être capable de se détacher de lui-même de ne plus former bloc. Abandonnant alors solidité, obscurité, structure il atteint à l’existence dans la lumière, et par là, la possibilité de structurer une infinité de formes organiques par son union avec le minéral terrestre lui-même allié au dynamisme fluide de l’eau. Après avoir crée la suite admirable de l’amidon à la cellulose et autres substances organiques en passant par les mono, di et polysaccharides il permet au végétal de se parer des formes propres des espèces à tous les niveaux du vivant. Métamorphose qui commence en trois temps puis variétés innombrables de formes substantielles qui trouvent un terme dans l’état physicochimique qu’on leur connaît ensuite : Voilà le travail de ce maître d’œuvre dans le monde organique.

On pourrait donc pousser plus loin que graphène et autres fullerènes et voir qu’il est l’indispensable outil pour les mains de l’architecte de la nature se prêtant à toutes les formes imaginables (on retrouve même cette aptitude dans les nombreux composés minéraux que sont les carbonates).

La photosynthèse est une sorte de miracle du vivant qui fait entrer des éléments substantiels en lice pour leur permettre de se muer, de s’abandonner à la perte de leur pouvoir propre vers un devenir nourricier pour le reste de la chaîne trophique.

Et ceci n’est possible que si l’atmosphère est riche de carbone (pardon, de dioxyde de carbone comme dira le chimiste). Et nous de tenter de savoir si l’oxygène (le dioxygène) évacué provient du gaz carbonique ou de l’eau (hydroxyde d’hydrogène ou monoxyde de dihydrogène…). Que nous apprendra de savoir cela ?! N’est-ce pas l’arbre mort qui nous cache la vivante forêt ?…

On l’a bien compris : si on produit du GC, il faut du végétal pour le fixer. Mais l’existence de ce végétal dépend des conditions climatiques. L’idéal serait un climat tropical planétaire : puissance du puit de carbone, génération d’oxygène, fabuleuse source alimentaire… pourquoi franchement avoir peur d’un réchauffement ?!!! Si les eaux montent il y aura aussi davantage d’évaporation donc de précipitations pour arroser nos cultures… est-ce si dramatique ?… où est véritablement notre problème !?

Eh bien ce problème est dans la perte de notre stabilité établie par un changement climatique, il est dans le sentiment désagréable d’être responsable d’une transformation de la nature (voir toute l’énergie qu’on met derrière la sauvegarde de la biodiversité !). Surtout ne pas changer le monde !

Et pourquoi le monde ne nous changerait-il pas ? On est un avec notre planète. Tous les règnes vivants sont interconnectés par la respiration. Et nous, l’humain, on a touché, non à cette respiration, mais à sa substance, on l’a rendu plus difficile. Notre liberté individuelle de fumer ou non (inspirer des éléments toxiques indésirables, voire poisons), de ‘jouer’ avec notre corps a été transférée à toute la planète et maintenant on veut détoxiner ici, sevrer là, guérir ou soigner ailleurs.

L’humanité a-t-elle vraiment la volonté d’arrêter de fumer ? C’est-à-dire la volonté d’arrêter d’introduire dans son organisation respiratoire commune des éléments fossiles, puisés hors le champ vivant de la biosphère ? Le pire n’est pas à mon sens le gaz carbonique, mais tant mieux s’il nous fait comprendre que nous avons fait des erreurs de lecture du livre de la nature ! C’est tragique mais il semble que non : Et on va vers du pire par exemple avec les gaz de schiste, car non seulement l’air continuera à être empoisonné mais en plus l’eau (ressource et nature) sera atteinte, et même la structure des sous-sols devenant un mauvais sable risque de se transformer en terrain mouvant ! Tout ça parce qu’on se borne à croire que la manne énergétique doit venir de sous nos pieds, que seul le passé est porteur d’avenir…

 

La seule ‘chose’ qui peut nous sortir de ce très mauvais pas dans lequel nous nous enfonçons (dans lequel on nous enfonce – et ce verbe est totalement adapté) est de travailler d’arrache-pied sur notre vision du vivant et de produire, jusque dans le minéral, des applications en accord total avec lui. Nous reprendrons cela dans un prochain billet !

Il n’y a pas de limite ni de frontière dans la biosphère, elle est un lien d’échange permanent. Le malheur de l’humanité est d’avoir crû et de s’être sédentarisée au lieu de se laisser bercer par la vie. Le bonheur de l’humanité est d’avoir crû et de s’être sédentarisée, ainsi elle s’est posée, elle est sortie du cycle ‘infernal’ du vivant, et elle peut le regarder depuis sa position confortable de recul. Ne laissons pas passer cette opportunité de nous réintroduire, dans le vivant, chargés de bonnes et véritables intentions à l’égard du vivant, nous verrons alors peut-être d’un autre œil, et le rôle du carbone aérien et le rôle de l’eau que nous jetons si facilement à la mer avec l’eau du bain…

15 juin 2011

Respiration et biosphère.

L’échange maître sous l’égide la lumière est celui du CO2,  échange archétypal du vivant, forme invisible et aérienne du carbone, structureur, architecte du Vivant !

On le connaît ce carbone, maintenant, pour être le maître artisan de tant de formes, de tant de variétés de structure décrites en tous sens par la physique. C’est un génie. On peut certes voir ses 6 protons, ses 6 neutrons et ses 6 électrons comme les ordonnateurs de cette diversification…

On peut voir aussi la tension dont il peut se parer entre l’obscur graphite qui délite en feuillet et le lumineux diamant s’adonnant tout entier à la lumière qui craint le choc physique bien que dans une solidité qui en fait le chantre de celle-ci. On peut aussi le prendre comme l’amorphe charbon souvenir d’une gloire organique passée, formée mais maintenant dépouillée de ses formes.

Mais ce carbone doit être passé par l’épreuve du feu pour être assimilable. Tout terrestre qu’il est il se charge d’oxygène pour s’alléger c’est-à-dire pour être capable de se détacher de lui-même de ne plus former bloc. Abandonnant alors solidité, obscurité, structure il atteint à l’existence dans la lumière, et par là, la possibilité de structurer une infinité de formes organiques par son union avec le minéral terrestre lui-même allié au dynamisme fluide de l’eau. Après avoir crée la suite admirable de l’amidon à la cellulose et autres substances organiques en passant par les mono, di et polysaccharides il permet au végétal de se parer des formes propres des espèces à tous les niveaux du vivant. Métamorphose qui commence en trois temps puis variétés innombrables de formes substantielles qui trouvent un terme dans l’état physicochimique qu’on leur connaît ensuite : Voilà le travail de ce maître d’œuvre dans le monde organique.

On pourrait donc pousser plus loin que graphène et autres fullerènes et voir qu’il est l’indispensable outil pour les mains de l’architecte de la nature se prêtant à toutes les formes imaginables (on retrouve même cette aptitude dans les nombreux composés minéraux que sont les carbonates).

La photosynthèse est une sorte de miracle du vivant qui fait entrer des éléments substantiels en lice pour leur permettre de se muer, de s’abandonner à la perte de leur pouvoir propre vers un devenir nourricier pour le reste de la chaîne trophique.

Et ceci n’est possible que si l’atmosphère est riche de carbone (pardon, de dioxyde de carbone comme dira le chimiste). Et nous de tenter de savoir si l’oxygène (le dioxygène) évacué provient du gaz carbonique ou de l’eau (hydroxyde d’hydrogène ou monoxyde de dihydrogène…). Que nous apprendra de savoir cela ?! N’est-ce pas l’arbre mort qui nous cache la vivante forêt ?…

On l’a bien compris : si on produit du GC, il faut du végétal pour le fixer. Mais l’existence de ce végétal dépend des conditions climatiques. L’idéal serait un climat tropical planétaire : puissance du puit de carbone, génération d’oxygène, fabuleuse source alimentaire… pourquoi franchement avoir peur d’un réchauffement ?!!! Si les eaux montent il y aura aussi davantage d’évaporation donc de précipitations pour arroser nos cultures… est-ce si dramatique ?… où est véritablement notre problème !?

Eh bien ce problème est dans la perte de notre stabilité établie par un changement climatique, il est dans le sentiment désagréable d’être responsable d’une transformation de la nature (voir toute l’énergie qu’on met derrière la sauvegarde de la biodiversité !). Surtout ne pas changer le monde !

Et pourquoi le monde ne nous changerait-il pas ? On est un avec notre planète. Tous les règnes vivants sont interconnectés par la respiration. Et nous, l’humain, on a touché, non à cette respiration, mais à sa substance, on l’a rendu plus difficile. Notre liberté individuelle de fumer ou non (inspirer des éléments toxiques indésirables, voire poisons), de ‘jouer’ avec notre corps a été transférée à toute la planète et maintenant on veut détoxiner ici, sevrer là, guérir ou soigner ailleurs.

L’humanité a-t-elle vraiment la volonté d’arrêter de fumer ? C’est-à-dire la volonté d’arrêter d’introduire dans son organisation respiratoire commune des éléments fossiles, puisés hors le champ vivant de la biosphère ? Le pire n’est pas à mon sens le gaz carbonique, mais tant mieux s’il nous fait comprendre que nous avons fait des erreurs de lecture du livre de la nature ! C’est tragique mais il semble que non : Et on va vers du pire par exemple avec les gaz de schiste, car non seulement l’air continuera à être empoisonné mais en plus l’eau (ressource et nature) sera atteinte, et même la structure des sous-sols devenant un mauvais sable risque de se transformer en terrain mouvant ! Tout ça parce qu’on se borne à croire que la manne énergétique doit venir de sous nos pieds, que seul le passé est porteur d’avenir…

La seule ‘chose’ qui peut nous sortir de ce très mauvais pas dans lequel nous nous enfonçons (dans lequel on nous enfonce – et ce verbe est totalement adapté) est de travailler d’arrache-pied sur notre vision du vivant et de produire, jusque dans le minéral, des applications en accord total avec lui. Nous reprendrons cela dans un prochain billet !

Il n’y a pas de limite ni de frontière dans la biosphère, elle est un lien d’échange permanent. Le malheur de l’humanité est d’avoir crû et de s’être sédentarisée au lieu de se laisser bercer par la vie. Le bonheur de l’humanité est d’avoir crû et de s’être sédentarisée, ainsi elle s’est posée, elle est sortie du cycle ‘infernal’ du vivant, et elle peut le regarder depuis sa position confortable de recul. Ne laissons pas passer cette opportunité de nous réintroduire, dans le vivant, chargés de bonnes et véritables intentions à l’égard du vivant, nous verrons alors peut-être d’un autre œil, et le rôle du carbone aérien et le rôle de l’eau que nous jetons si facilement à la mer avec l’eau du bain…

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