Bobin, toujours Bobin. Le mot, l’idée qui voient juste. Christian BOBIN nous dit :
Mais là, cher Christian, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous…
L’âme du monde devenu civilisé fuit ces lieux où le sclérosé, le synthétique, l’artificiel, le mensonge, l’égoïsme, (la liste est longue …) veulent la piéger. Elle se réfugie dans les valeurs chaudes d’amour d’ouverture, d’accueil, de bonheur partagé, de douleur soutenue, d’empathie, de regards riches, de joie, (la liste est encore plus longue).
La nouvelle « espèce » (le mot race n’est-il pas à bannir ?) naît de ce qu’est devenue l’ancienne parce qu’elle prend conscience. Ceux que décrit Bobin qui a tout mon respect, sont la conséquence d’une plongée dans la matière, et dans l’oubli de la vie, de l’âme et de l’esprit. La génération de demain prend la relève, lentement… et même la planète l’y aide !
émission « La méthode scientifique » du 07/09/2017 par Nicolas Martin
Pseudo-sciences : les raisons du succès
Avec Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université Paris Diderot, et membre du comité de parrainage scientifique de la revue “Sciences et Pseudo-Sciences” et Henri Broch, professeur de biophysique théorique à l’Université de Nice Sophia-Antipolis, fondateur du laboratoire de zététique de l’Université de Nice.
Suite à l’écoute de cette émission, je me dois de réagir.
Prenons en compte le paragraphe d’accroche de la présentation de l’émission. On nous dit in extenso :
C’est parce qu’Isaac Newton a formulé sa théorie de la gravitation qu’Einstein a pu la réfuter pour proposer sa théorie de la relativité. C’est grâce à ces théories, entre autres, couplées à celles de la thermodynamique, que nos civilisations ont pu envoyer des satellites pour observer l’espace, ainsi que la Terre. C’est également grâce aux progrès spectaculaires des mathématiques et de l’informatique que nous avons, grâce à ce réseau satellitaire, en permanence un accès inépuisable à l’information, et à la connaissance du monde. Et c’est grâce à cette longue histoire de progrès scientifique que fleurissent et se répandent, aujourd’hui sur internet, les théories les plus obscures, de la Terre plate au créationnisme. Va comprendre.
ATTENTION : derrière le mot Dieu, je mets un simple principe, supérieur à ce que l’on peut atteindre, je ne mets aucun lascar issu d’un dogme de confession religieuse A, B, C ou D, etc.. mais vous comprendrez tout ça si vous poursuivez votre lecture.
Préambule :
À l’origine de ce billet il y a une discussion sur le réseau face book (voir ici si vous possédez un compte).
Cette discussion a été amorcée par le commentaire suivant de la personne qui souhaitait porter à la connaissance des facebookiens la vidéo qui suit :
Après, certains disent que les mutations n’existent pas, que Darwin raconte n’importe quoi… que les êtres vivants sont le fruit de Dieu, selon les créationnistes !
Quittons Darwin un moment pour rendre visite au travail de Newton à défaut de celui d’Aristote. Si l’inertie, principe (un fait premier) dit fondamental de la dynamique (c’est-à-dire du jeu des forces), régnait en maître, depuis longtemps… eh bien… il ne se serait rien passé et personne ne serait là pour écrire puisqu’il n’y aurait personne pour lire ni vie pour animer tout ce qui n’existerait qu’à l’état inerte. Le principe fondamental de l’inertie du système du monde ne fonctionne pas.
Voilà que coup sur coup on voit se rebeller un dinosaure face à un alien si vous me permettez cette métaphore.
L’obsession d’une déstabilisation hanterait-elle l’orthodoxie scientifique ?…
Ou alors la hantise de la persécution ?…
Ou encore la crainte d’un retour de bâton mal ciblée de la période où on brûlait les sorcières (oui juste des femmes !), les hérétiques c’est-à-dire toute une clique (hommes et femmes cette fois) qui allait « contre » la sacrosainte science, euh, église catholique alors régnante ?…
LA Science (oui, j’ai mis 3 majuscules) pense tout savoir parce qu’un chercheur a eu un jour l’idée d’être le créateur d’une expérience où il a créé des molécules appelées acides aminés.
Ces acides sont présents dans les protéines qui sont présents dans les cellules du monde vivant.
Sans être du tout adepte du créationnisme… je ne le suis pas non plus de l’évolutionnisme tout aussi abrancadabrantesque.
En gros pour faire court disons que les évolutionnistes sont des doctrinaires qui s’opposent à la doctrine créationniste qui plaide de son côté pour une intervention divine en déphasage avec les conclusion de la lecture logique de l’histoire géologique de la Terre (et même du cosmos).
Disons encore, et pour faire court une seconde fois, que les uns (allez, prenons les créationnistes cette fois) ont du mal avec le temps et s’appuient surtout sur les convergences de textes religieux et la complexité des êtres créés et que les autres, qui nient toutes hypothèses d’un fondement religieux quelconque, voient la vie comme une création (zut le mot est lâché, je suis désolé de l’employer ici mais je ne vois pas comment faire autrement), une création donc du matériel.
En gros (et pour en finir avec faire court) :
Les uns pensent que Dieux (qu’est-ce ? Mystère…) a fondé la nature.
Les autres pensent le stérile a fondé le vivant.
Évolutionnisme ou Créationnisme ? That’s the question…
Est-ce une alternative ? Un manichéisme ???
En fait rien n’empêchant un croyant de faire de la science est de valider les idées évolutionnistes mais il est difficile de penser qu’un incroyant puissent accepter la moindre idée créationniste… L’un n’est pas le négatif de l’autre.
Pour comprendre notre histoire (car en fait la question du débat est juste celle-ci),
faut-il s’appuyer sur la logique temporelle des apparences et la logique cognitive de l’enchainement des faits et causes propre à une science matérialiste (bin oui, c’est le cas) et réductionniste (rebin oui, c’est la conséquence du matérialisme) ?
ou faut-il se contenter d’élargir à peine le moment présent à partir de l’interprétation des Écritures dites saintes sans tenir compte des apparences géologiques[1] ou de la perspicacité tout à fait honorable d’une science capable de décortiquer la moindre chose jusqu’à son plus ultime atome, voire même ce qui est en-dessous de cet atome ?
N’y a-t-il pas une troisième voie ?
Pour votre serviteur le travail de la science matérialiste est absolument magnifique (même s’il n’en suit pas forcément les conclusions qui, elles, sont du ressort de l’interprétation dans un cadre limité dès le départ). Par ailleurs, ce même serviteur travaille sur lui, travaille à connaître ce ‘je’ qui n’a rien à voir avec un autre je et qui pourtant, dans l’apparence, est semblable à environ les 7 milliards d’autres je (pales, foncés, gros, petits, estropiés, caractériels, obtus ou ouverts, pervers ou saints, toujours ou jamais en bonne santé, riches ou pauvres, bleus ou oranges, etc.).
C’est une évidence qui devrait être la première chose à postuler : entre le monde et les concepts qui le forment il y a un être, l’humain, qui a envie de faire le lien, il fait lui-même partie du monde et de ses concepts, mais il est capable de se couper du monde pour le percevoir avec sa conscience, conscience capable par ailleurs de relier des concepts pour créer des idées, concrétisables ou non dans la matière.
Cette troisième voie, entre créationnisme et évolutionnisme, postuleraitque le vivant doit composer avec le matériel, et donc qu’à côté du milieu physique, ou plutôt avec le milieu physique, en concordance avec le milieu physique (la nature apparente, brute, instantanée) il existe un milieu vivant fort peu enclin à se laisser étudier par des « mécanismes » qui doit concilier ces propres forces (vivifiantes) avec les forces inertes de la matière, ou disons mieux, du monde matériel (le mot matière étant trop attaché au contexte des matériaux : dense, pesant, tangible). On a pour l’instant juste un mot valise pour comprendre ce milieu : la vie.
À partir de ce postulat, on peut relire la géologie… et aussi bien d’autres domaines.
La belle idée. Merci Darwin.
La moche idée peut-être bien… (merci le darwinisme).
Parce que le monde n’est pas un choix entre noir et blanc (merci d’attribuer ces termes selon vos orientations intimes et respectables)… parce qu’il y a aussi la couleur[2] l’humain n’a aucune raison de limiter son expérience du monde, son expérience de vie !
1 Les apparences cosmiques sont négligeables car elles sont purement théoriques : on n’expérimente pas avec le cosmos. [↑]
2 Voici un sacré sujet à rouvrir en permanence. Pour moi qui tâtonne aussi dans la peinture, blanc et noir sont des couleurs extrémistes, le blanc est la couleur (matérielle) qu’on peu attribuer à la pleine clarté, et de même le noir sera celle qu’on peut attribuer à l’obscurité… (mais on dira, c’est de la peinture, pas de la science ; pourtant la peinture est bel et bien une expérience reproductible avec toujours les mêmes causes créant les mêmes effets… [↑]
Depuis Galilée la méthode scientifique a évolué fondamentalement vers un détachement de ce que nous pourrions appeler le Réel. Le perfectionnement des outils d’observation en lieu et place de nos sens en a été le véritable moteur.
Pourtant la démarche elle-même, même si elle est légèrement infléchie par certains travaux actuels, est restée la même : miser sur la neutralité de l’observateur, et déléguer l’impartialité à des appareils conçus dans un but unique, spécialisés et donc réducteurs à la qualité qui est la leur (quid de l’ensemble des qualités à prendre en considération dans l’étude d’un phénomène ?).
En même temps, les humains ont appris à se séparer en beaucoup d’endroits qui sont sous tutelles de la technologie : les réseaux sociaux autorisés par l’internet en sont la preuve non pas vivante mais affligeante et désespérante.
Avant, on lisait les grands penseurs, les chroniqueurs, les artistes, enfin ceux qui avaient la science pour écrire, traduire des choses qu’ils pouvaient cultiver dans leur conscience à partir d’une philosophie du bon, de la vérité des faits ou de leur imagination pour sensibiliser à la beauté.
Aujourd’hui chacun peut jouer ce rôle de grand auteur et tout le monde déverse sa verve plus ou moins élégante en un grand pot-pourris de (in)culture. La pensée aphoristique exprimée dans les réseaux sociaux est même généralement colportée sans avoir été mise à l’épreuve dans sa propre paix intérieure : ce sont souvent les tripes qui s’expriment avec leur potentiel impulsif, mais parfois aussi un cœur qui s’éveille à sa capacité de ressentir, entre pensée et action.
Face aux réseaux dits sociaux qui rassemblent les masses en des communautés virtuelles généralement insipides, on a le monde productif qui ne sait plus quoi faire des gens à cause des gains de productivité, par exemple les exploitants laitiers industriels en sont à 1 000 000 de litres de lait par an et par employé !
[Mais ce sont les vaches qui produisent le lait, pas l’employé, et encore moins l’actionnaire en lui ou son patron. On est juste dans un monde du nombre : un employé peut gérer son lot de 120 prim’Holstein seulement, capables chacune de produire 28 litres de lait par jour pendant 10 mois, en stabulation entravée et sur claies, alimentées par chaînes automatiques apportant de la nourriture industrialisée et équilibrée, élaborée sur la base d’une agriculture intensive extraterritoriale !…]
Le monde devrait marcher au rythme du vivant, des êtres vivants, de la vie.
Mais on a trouvé le truc : concentrer le vivant et rationaliser les tâches nécessitées par les conséquences indésirables de la vie…
En fait, on aura beau trouver des astuces techniques, fruits de recherches pointues, on aura beau déformer la vache à l’image de ce qu’on imagine d’elle (elle fait trop de viande, pas assez de lait, elle pousse des cornes inutiles, elle évacue trop de méthane dans ses flatulences, …), aura-t-on avancé d’un iota sur la connaissance du vivant ? De cela naîtra-t-il un progrès pour l’humanité ?…
Non ! Le monde, dont l’humain, doit aller avec les impératifs de sa part vivante.
Grâce aux médias en temps réel, la science doit suivre le mouvement : elle produit de plus en plus, et les effets d’annonces sur le public, et même en son sein, sont essentiellement maintenant ceux qui ne concernent finalement qu’un nombre très réduit de personnes, et encore surtout par propre intérêt « culturel » car guère utile à l’évolution sociale (dernière annonce en date : « les ondes gravitationnelles » : Einstein avait (encore) raison ! (titre Europe 1).
Je m’interroge souvent sur ce qui sort à destination des populations à partir de ces grandes recherches…
La science est surtout devenue technique, c’est la technique qui ouvre les portes, mais seulement si les portes sont techniques, les portes purement physiques… et en poussant la vie dans ses retranchements la science soulève un à un les voiles du vivant avec des leviers techniques sans découvrir la vie (c’est ainsi…), tout comme elle s’obstine à regarder le cerveau pour finir par dire : il n’y a pas d’être dans cette viande !
Et ce n’est pas tout, la technoscience creuse aussi le gouffre entre les gens (entre ceux qui peuvent s’offrir ses fruits et ceux qui ne le peuvent pas) séparant ainsi le vivant en des « espèces » qu’elles ne maîtrisent pas du tout.
La technoscience donne à croire qu’elle pourra tirer les ficelles du vivant … oui sans doute mais dans quel sens ? Et qu’appelle-t-elle le vivant ? [Monsanto & Co : nourrir toute l’humanité… au prix de la destruction des potentiels de ressources (uniformisation de la diversité, minéralisation-stérilisation des sols, pollution des eaux, etc.) et des consommateurs !]
Faire autrement
Plusieurs façons de faire
Il existe plusieurs façons d’entrer dans un église, on peut y entrer en touriste avec chapeau et caméra, en architecte, en artiste, en ingénieur du bâtiment avec un œil aiguisé sur la perspicacité ou les intentions des bâtisseurs, les perspectives, les jeux de lumières, le son, la répartition des forces, ou encore en croyant qui pénètre dans un espace conçu pour la paix, l’ouverture, le recueillement, le souvenir, etc…
On peut aussi entrer dans une église en composant tout cela. On peut y entrer parce qu’on est musulman, athée, jaïn, etc. pour tester le trait commun avec sa propre foi, ou simplement se recueillir. On peut y entrer pour écouter les pierres rendre la musique des humains, pour y chercher l’esprit qui vaincra le doute ou au contraire pour se prouver qu’il n’y a rien d’autre que des pierres, du froid, des ombres, de l’écho et une musique électronisé pour gommer un peu un silence qui pourrait effrayer…
On peut y entrer avec vénération et calme intérieur ou bien avec les pensées agitées par le tumulte qui règne à l’extérieur. On peut y entrer avec le couple espoir/maladie pour solliciter les forces du lieu ou simplement pour apaiser des tourments, etc..
Il y a plein de façons toujours de faire les choses, et de les voir. Chacun voit à partir de lui, de l’expérience qu’il peut faire, comment il la fait, avec quoi et dans quel état d’esprit. Qui pourrait s’ériger aujourd’hui en autorité capable de dire : « le monde c’est cela, et rien d’autre » ? Ce genre d’attitude, extrémiste, allant même jusqu’à un prosélytisme officialisé, rencontre de plus en plus le doute et la réticence chez celui qui cherche par lui-même, peut-être en s’égarant, mais par lui-même !
Ouverture du point de vue
Le principe dit actif de tel ou tel remède sauvage ou ancestral, traditionnel, efficace n’aurait jamais aidé à guérir s’il avait fallu attendre de le découvrir en laboratoire. Mais à l’époque où l’humain était connecté au milieu vivant, ce fruit, cette racine, cette feuille ou fleur, ce bois, ce champignon, etc. avait su se montrer apte à combattre certains maux, et les humains concernés savaient le voir.
Notre époque a eu la chance de pouvoir plonger à fonds hors des limites de ce qui s’offre à la simple perception pour en fouiller les tréfonds, elle a plongé dans les arcanes de la matière avec un émerveillement à hauteur du pouvoir créateur qui a généré cette matière (selon ce qu’on en pense aujourd’hui et officiellement).
On a eu de la chance : la matière, même instable a pu être amadouée, testée, torturée pour en extorquer des vérités.
Mais, par exemple, pour étudier la lumière en général peut-on partir du fruit de nos persécutions sur le monde physique en utilisant une lumière contrainte, mise en forme comme celle du laser ? Non. Cela devrait couler de source. Le laser est technique, il n’est pas à échelle humaine ni même naturelle. Ce n’est pas parce qu’on pense que la lumière est un complexe électromagnétique, comme semble l’être apriori le laser puisque construit sur cette idée, qu’elle l’est dans l’absolu.
Le vivant n’est guère mieux loti dans cette histoire de la science au regard aiguisé. La biologie s’efface devant la biochimie et la biotechnologie ; elle n’a plus d’intérêt à simplement observer, on sait déjà presque tout, presque…
Disons qu’on connaît bien l’apparence du vivant, mais on n’a toujours aucun concept fondamental sur la vie elle-même.
La science nous permet maintenant d’asservir le vivant pour mieux gérer nos ressources, il faut le contraindre dans les limites qui sont les siennes, enfin celles qu’on pense être les siennes puisqu’on ne le connaît que sous sa façade matérielle. On le rationalise, on se radicalise !
La matière est pérenne (rien ne se crée, rien etc.) à l’échelle de l’humanité au moins, elle est relativement docile, et on sait comment elle peut se rebeller (pensons ici surtout au milieu radioactif). Il est facile d’en connaître les lois (on sait ainsi beaucoup de chose sur le sodium par exemple qui n’a aucune existence ailleurs qu’en laboratoire, il faut toujours s’en souvenir)…
Mais parfois il y a des désobéissances aux lois, comme une intention autre, une inflexion qui sort du cadre ordinaire, de la normalité, un agissement parallèle invisible, inconnu. On constate ou on écoute (ou lit) et on conclut : Comment ? Ce n’est tout simplement pas … possible !
D’où peuvent provenir ces désobéissances constatables, objectivables, et même parfois reproductibles ? Que sollicite-t-on quand on devient capable de reproduire la désobéissance comme on le fait à l’association scIence avec le capteur sensible d’André Faussurier ? Quel agent actif appelle-t-on ? Quel agent se met à l’œuvre avec fantaisie là où on devrait avoir une uniformité ?
La « courbe » identifiée N devrait être la norme dans cette expérience (jeu de 5 capteurs sensibles, avec 1 témoin (N)).
Considérer le vivant, non en tant que les espèces qui le composent mais en tant que milieu, c’est s’ouvrir à un monde de forces actives quand le physique est le monde des forces passives : Il est aisé de faire faire des pirouettes à un ours en peluche, bien moins avec un ours agité (ou endormi), mis en action (même inactive) par sa vie.
Derrière la matière il y a l’inerte, derrière le vivant il y a l’activité.
Le vivant sollicite sans arrêt l’inerte et quand il arrête sa sollicitation l’inerte revient à… son inertie. La poussière retourne à la poussière mais entre temps elle a échappé à l’emprise des forces propres de la poussière, elle a été portée, entourée, conditionnée par d’autres forces pour former un corps habité par un être pour s’ouvrir à d’autres forces encore (celles de la lumière / chaleur au niveau physique par exemple pour le végétal mais aussi celle de la mise en forme d’espèce au niveau du milieu vivant en général, celles par exemple de la sensibilité pour l’animal, celles par autre exemple de la volonté individuelle pour l’humain).
Changer de paradigme, ce n’est pas changer la manière de faire avec ce qu’on croit savoir pour le restructurer, c’est s’ouvrir à un côté du monde qu’on n’a encore pas exploré, avec un mode de pensée qu’on a encore pas sollicité.
Changer de paradigme, c’est faire autrement que ce qui a été fait jusque-là !
Bien à vous et à une prochaine fois.
Il est difficile de se dire que ces 4 capteurs* qui sont censés parler le même langage (s’appuyer sur la même »cause ») expriment la même chose mais à partir de points de vue différents du fait de leur constitution. * les courbes bleu cyan et violet rouge sont issues d’un même capteur en lecture directe (violet rouge) avant un amplificateur électronique, et après l’amplificateur (bleu cyan).
Cet article est la suite de deux précédents que vous êtes invité(e) à lire avant… Dans le premier il était présenté courtement la motivation du sujet (réouverture du musée de l’homme) et certains concepts se rapportant à la question du genre et à celle de l’animalité humaine. Dans le second, on trouve des notions d’histoire et de temps.
Mouvement sans mouvement (succession d’images…)
Le mouvement
Notre lien au temps est bien moins ténu qu’il ne peut y paraître de prime abord. Une petite réflexion sur la cinématique peut nous aider à comprendre cela.
Cet article est la suite d’un précédent que vous êtes invité(e) à lire avant… il y était présenté courtement la motivation du sujet (réouverture du musée de l’homme, pourquoi pas musée de l’humain ?) et certains concepts se rapportant à la question du genre et à celle de l’animalité humaine.
Histoire de l’humain
Le musée de l’humain donc se justifie par sa mission : permettre d’en savoir plus non sur ce que nous sommes mais sur ce (que nous pensons) que nous avons été en rassemblant les données de la science sur le sujet. Commençons donc par regarder notre passé (enfin, ses traces apportées jusque dans notre présent et soigneusement immortalisées ou fortement ralenties dans leur dégénérescence matérielle).
Prêtons-nous juste à un petit jeu de logique (puisque c’est ce qui semble mener la science) en commençant par une observation des faits :
Je suis un humain, un homme même, qui descend d’un couple humain spécifique, couple constitué d’un homme et une femme qui étaient eux-mêmes chacun de leur côté humains, homme ou femme, qui descendaient de couples humains spécifiques constitués d’un homme et d’une femme qui étaient eux-mêmes chacun de leur côté etc. etc..
Le musée de l’homme rouvre ses portes. Au moins ce qu’on peut dire c’est que nos traces seront mieux mises en valeur…
Trêve de plaisanterie, je vais tenter le tour de force d’un billet de blog sur le thème de l’humain et du temps. [Ceci dit, cet article en 3 parties n’est aucunement critique envers le « MUSÉE DE L’HOMME » qui possède de nombreuses qualités, présente un remarquable travail et constitue un trésor pour l’étude de … l’humain.]
Pourquoi titrer « humain » alors que tout le monde dit l’Homme ?
On dit « Homme avec un grand H ». C’est un peu stupide, non ?…
Pourtant on a un mot tout fait :
humain
Bien qu’au masculin [on a un genre polarisé en français mais pas de neutre pour lier les extrêmes !], le mot « humain » désigne le caractère commun de l’homme (avec un petit h) et de la Femme (mettons-lui un grand F pour tenter d’eFFacer les siècles d’inFériorité dogmatique et doctrinaire).
[En fait c’est le mot « homme » qu’il faudrait changer pour tenir compte de la part masculine au sein de son tout humain comme on le fait avec le mot « femme » ; cela éviterait d’avoir un H majuscule, car même si cela fait noble pour nommer le genre humain, on n’a jamais de F majuscule pour Femme….
Ils et elles : personnellement cela ne me dérange pas du tout quand je suis dans un groupe de femmes et que l’animateur ou l’animatrice dit quelque chose comme : « mettez-vous toutes face à moi »… je ne me sens pas mal à l’aise et je crois même que je ne comprendrais pas qu’on emploie le masculin au titre d’une règle stupide. Je pense que dès lors qu’il y a plus de femmes que d’hommes dans un groupe, et vu que le français ne possède pas de genre neutre, on devrait »genrer » selon la majorité… (et si cette majorité est ambiguë, garder le masculin par habitude, ne tombons pas dans l’excès de tout réformer pour réformer non plus).]
HUMAIN possède un caractère adjectif et substantif sur lequel il est intéressant de jouer. Personnellement je n’utilise le substantif homme que pour parler de l’individu masculin inscrit dans la nature humaine vivant dans les individus formant l’humanité, individus qui sont tous (des pires aux plus saints) des humains.
Une vidéo pour le moins esthétique à tous les sens du terme, séduisante même, provocatrice ! Elle est à même de frapper peut être ceux qui dorment quant aux réalités du monde actuel s’ils font un peu attention à ce qui est dit sans vouloir suivre les images.
Internet qui s’exprime en son nom ! Internet porté à la qualité d’être…