Je n’ai pas suivi la première vidéo en bas de l’article et qui titre : « ET SI LA MORT N’EXISTAIT PAS – Le film (Partie 1) » mais c’est elle qui a suscité cet article.
Inutile de jouer sur les mots, la mort existe… et c’est une chance ! Tout dépend de quoi on parle… C’est à cela qu’une amie, Béatrice, m’a rétorqué à très juste titre vu sans doute mon jugement un peu hâtif regarde le documentaire, la science avance. Bien sûr qu’elle existe sur le plan physique mais ils en parlent en terme de conscience. Comme pour tous ces documentaires, les titres sont comme un produit de gondole, sensationnel, mais la réalité du documentaire est autre.
Si le titre ne correspond pas à ce qui est dans le détail, c’est que le titre est faux ou bien qu’il est là pour allécher le client…
Le texte qui va suivre n’est pas dans l’ambiance générale du site. Il s’agit d’un regard sur le développement de l’humanité en rapport avec celui de la nature.
En fait notre développement technologique est proportionnel à celui de l’intention positive qui s’active chez les personnes sensibles mais cela demeure invisible, au moins pour les médias qui ne trouvent san doute pas là matière à édite…
On ne peut pas sauver la planète. L’humain est un extraterrestre… non je ne donne pas dans le sens usuel du terme mais je constate à travers l’histoire du développement humain que l’histoire de la planète dépend de l’histoire humaine, et je ne pense pas être le seul à constater cela.
» On sait, mais on ne fait rien » c’est bien là le drame de l’humanité : prendre conscience et agir. Entre les deux il y a le ressenti, il y a la confiance. Et pour agir il faut en passer par-là, il faut se sentir concerné jusque dans sa vie.
Mais aujourd’hui quels sont les éléments portés par la société pour qu’on se sente concernés ? Quels sont les potentiels mis en place au niveaux éducatifs et culturels pour aider tout un chacun à se sentir concerné, c’est-à-dire lier, relier au devenir du monde, au drame des migrants, à notre propre place sur cette planète, dans ses sociétés, dans leur environnement et donc forcément le nôtre.
Que se passait-il il y a seulement 25 ans ? Les humains de toutes les sociétés vivaient directement avec le monde.
Oh, parfois c’était avec un fil à la patte pour garder contact avec l’enfant parti en voyage en se souvenant, comme si c’était hier de l’époque où eux-mêmes avaient parcouru 15 000 km en 6 mois sans écrire plus d’une carte ou deux !
Aujourd’hui, les pauvres jeunes sont toujours au bout de leur téléphone pour dire au monde entier « je suis là » jusqu’au moment où, dépouillés de leur téléphone, ils se retrouvent plus nu qu’Adam (ou Eve)…
Mais je ne souhaite pas parler de cette miraculeuse galère qu’est le téléphone portable. C’est un épiphénomène de quelque chose de bien plus ennuyeux auquel on peut soit rester sourd soit s’éveiller et alors advienne que pourra. À chacun de choisir !
Première partie : La mécanique du corps, La mémoire et l’être
Depuis l’avènement des octets on assiste à une émergence volcanique du terme information. On stocke de l’information, on gère de l’information, l’information nous fait vivre, elle est partout présente, dans chaque atome, dans tout l’univers. Soit, c’est un point de vue qui peut se défendre.
Un exemple du point de vue de la vie : le sommeil
Prenons un exemple: mon corps fatigue, des informations circulent me dit-on comme autant de signaux d’alerte, de bip bip qui annoncent qu’il est temps de lâcher ce qu’on fait pour aller dormir. Je va donc décider d’aller se coucher.
Pourquoi ? Mais parce que mon corps réclame son du.
J’ai reçu ce message dans un de ces courriels qui passent de boite en boite :
Si le cerveau des personnes âgées est lent, c’est parce qu’ils savent déjà tellement de choses.
La mémoire des gens ne diminue pas avec l’âge, si cela leur prend plus de temps à se rappeler des faits, c’est, d’après les scientifiques, parce qu’ils ont plus d’informations dans leur cerveau.
Tout comme un ordinateur rame quand le disque dur est trop plein, les humains prennent plus de temps pour accéder aux informations lorsque leur cerveau est plein. … [suite en note 1]
J’ajoute volontiers l’extrait suivant tiré du dernier paragraphe de Molécule la merveilleuse, un ouvrage de Lionel Salem, 1979, Inter Editions) découvert exactement le même jour :
La vie est l’œuvre d’une infinité de molécules. Et quand bien même certains gestes — le tir d’un footballeur, le baiser d’une mère à son fils — sauront toujours nous émouvoir de façon unique, peut-être sourirons-nous désormais intérieurement, avec quelque complicité, en pensant à toutes celles qui sont responsables de ces gestes.
ATTENTION : derrière le mot Dieu, je mets un simple principe, supérieur à ce que l’on peut atteindre, je ne mets aucun lascar issu d’un dogme de confession religieuse A, B, C ou D, etc.. mais vous comprendrez tout ça si vous poursuivez votre lecture.
Préambule :
À l’origine de ce billet il y a une discussion sur le réseau face book (voir ici si vous possédez un compte).
Cette discussion a été amorcée par le commentaire suivant de la personne qui souhaitait porter à la connaissance des facebookiens la vidéo qui suit :
Après, certains disent que les mutations n’existent pas, que Darwin raconte n’importe quoi… que les êtres vivants sont le fruit de Dieu, selon les créationnistes !
Quittons Darwin un moment pour rendre visite au travail de Newton à défaut de celui d’Aristote. Si l’inertie, principe (un fait premier) dit fondamental de la dynamique (c’est-à-dire du jeu des forces), régnait en maître, depuis longtemps… eh bien… il ne se serait rien passé et personne ne serait là pour écrire puisqu’il n’y aurait personne pour lire ni vie pour animer tout ce qui n’existerait qu’à l’état inerte. Le principe fondamental de l’inertie du système du monde ne fonctionne pas.
Voici une capture d’écran (l’image est en lien avec la source) :
Il s’agit d’un dossier du site FUTURA-SCIENCES assez bref qui parle plus ou moins du sujet qu’il annonce (en fait on ne sait pas forcément grand-chose de plus après sa lecture).
Deux éléments ont retenu d’emblée mon attention : la première phrase de l’entête et la dernière. Cela a excité ma curiosité mais il faut dire qu’elle n’a pas été rassérénée par le développement de l’article qui reste d’une fadeur superficielle désagréable (enfin, chacun ses goûts).
J’ignore qui est ce chercheur en robotique qui a écrit cela, a-t-il des compétences en paléoanthropologie ? Je l’ignore, mais il semble répondre à une sorte de connaissance arbitraire sans doute issue de la culture cinématographique…. (ceci dit sans vouloir l’offenser).
Comment peut-on savoir quoi que ce soit du langage des hominidés ? Nous ont-ils laissé des traces ? Des enregistrements ?… Des tags ?…
« Il y a très longtemps, les humains ne produisaient que des grognements inarticulés. »
Voici en guise de buffet une affirmation des plus péremptoires.
Voilà que coup sur coup on voit se rebeller un dinosaure face à un alien si vous me permettez cette métaphore.
L’obsession d’une déstabilisation hanterait-elle l’orthodoxie scientifique ?…
Ou alors la hantise de la persécution ?…
Ou encore la crainte d’un retour de bâton mal ciblée de la période où on brûlait les sorcières (oui juste des femmes !), les hérétiques c’est-à-dire toute une clique (hommes et femmes cette fois) qui allait « contre » la sacrosainte science, euh, église catholique alors régnante ?…
LA Science (oui, j’ai mis 3 majuscules) pense tout savoir parce qu’un chercheur a eu un jour l’idée d’être le créateur d’une expérience où il a créé des molécules appelées acides aminés.
Ces acides sont présents dans les protéines qui sont présents dans les cellules du monde vivant.
Sans être du tout adepte du créationnisme… je ne le suis pas non plus de l’évolutionnisme tout aussi abrancadabrantesque.
En gros pour faire court disons que les évolutionnistes sont des doctrinaires qui s’opposent à la doctrine créationniste qui plaide de son côté pour une intervention divine en déphasage avec les conclusion de la lecture logique de l’histoire géologique de la Terre (et même du cosmos).
Disons encore, et pour faire court une seconde fois, que les uns (allez, prenons les créationnistes cette fois) ont du mal avec le temps et s’appuient surtout sur les convergences de textes religieux et la complexité des êtres créés et que les autres, qui nient toutes hypothèses d’un fondement religieux quelconque, voient la vie comme une création (zut le mot est lâché, je suis désolé de l’employer ici mais je ne vois pas comment faire autrement), une création donc du matériel.
En gros (et pour en finir avec faire court) :
Les uns pensent que Dieux (qu’est-ce ? Mystère…) a fondé la nature.
Les autres pensent le stérile a fondé le vivant.
Évolutionnisme ou Créationnisme ? That’s the question…
Est-ce une alternative ? Un manichéisme ???
En fait rien n’empêchant un croyant de faire de la science est de valider les idées évolutionnistes mais il est difficile de penser qu’un incroyant puissent accepter la moindre idée créationniste… L’un n’est pas le négatif de l’autre.
Pour comprendre notre histoire (car en fait la question du débat est juste celle-ci),
faut-il s’appuyer sur la logique temporelle des apparences et la logique cognitive de l’enchainement des faits et causes propre à une science matérialiste (bin oui, c’est le cas) et réductionniste (rebin oui, c’est la conséquence du matérialisme) ?
ou faut-il se contenter d’élargir à peine le moment présent à partir de l’interprétation des Écritures dites saintes sans tenir compte des apparences géologiques[1] ou de la perspicacité tout à fait honorable d’une science capable de décortiquer la moindre chose jusqu’à son plus ultime atome, voire même ce qui est en-dessous de cet atome ?
N’y a-t-il pas une troisième voie ?
Pour votre serviteur le travail de la science matérialiste est absolument magnifique (même s’il n’en suit pas forcément les conclusions qui, elles, sont du ressort de l’interprétation dans un cadre limité dès le départ). Par ailleurs, ce même serviteur travaille sur lui, travaille à connaître ce ‘je’ qui n’a rien à voir avec un autre je et qui pourtant, dans l’apparence, est semblable à environ les 7 milliards d’autres je (pales, foncés, gros, petits, estropiés, caractériels, obtus ou ouverts, pervers ou saints, toujours ou jamais en bonne santé, riches ou pauvres, bleus ou oranges, etc.).
C’est une évidence qui devrait être la première chose à postuler : entre le monde et les concepts qui le forment il y a un être, l’humain, qui a envie de faire le lien, il fait lui-même partie du monde et de ses concepts, mais il est capable de se couper du monde pour le percevoir avec sa conscience, conscience capable par ailleurs de relier des concepts pour créer des idées, concrétisables ou non dans la matière.
Cette troisième voie, entre créationnisme et évolutionnisme, postuleraitque le vivant doit composer avec le matériel, et donc qu’à côté du milieu physique, ou plutôt avec le milieu physique, en concordance avec le milieu physique (la nature apparente, brute, instantanée) il existe un milieu vivant fort peu enclin à se laisser étudier par des « mécanismes » qui doit concilier ces propres forces (vivifiantes) avec les forces inertes de la matière, ou disons mieux, du monde matériel (le mot matière étant trop attaché au contexte des matériaux : dense, pesant, tangible). On a pour l’instant juste un mot valise pour comprendre ce milieu : la vie.
À partir de ce postulat, on peut relire la géologie… et aussi bien d’autres domaines.
La belle idée. Merci Darwin.
La moche idée peut-être bien… (merci le darwinisme).
Parce que le monde n’est pas un choix entre noir et blanc (merci d’attribuer ces termes selon vos orientations intimes et respectables)… parce qu’il y a aussi la couleur[2] l’humain n’a aucune raison de limiter son expérience du monde, son expérience de vie !
1 Les apparences cosmiques sont négligeables car elles sont purement théoriques : on n’expérimente pas avec le cosmos. [↑]
2 Voici un sacré sujet à rouvrir en permanence. Pour moi qui tâtonne aussi dans la peinture, blanc et noir sont des couleurs extrémistes, le blanc est la couleur (matérielle) qu’on peu attribuer à la pleine clarté, et de même le noir sera celle qu’on peut attribuer à l’obscurité… (mais on dira, c’est de la peinture, pas de la science ; pourtant la peinture est bel et bien une expérience reproductible avec toujours les mêmes causes créant les mêmes effets… [↑]