Catégories
académisme Environnement Ondes électromagnétiques réflexion

La nature aurait-elle horreur du vide ?

N’hésite pas à lire Art de Yasmina Rezza pour compléter ce billet.

La nature a horreur du vide

Aristote, quelque part… mais peut-être davantage Spinoza autre part

Aristote de son côté en est venu à cette conclusion en constatant que la nature exige que tout espace soit rempli de quelque chose. Ce quelque chose n’est pas forcément odorant ou coloré, et il se trouve ainsi invisible à nos premières sensations. Il en a conclu sans doute que la bouteille vide (d’eau) est pleine (d’air).
En fait l’affirmation est fausse autant au niveau matériel qu’au niveau philosophique. La nature doit faire avec le vide sinon la création humaine n’aurait rien à remplir et serait donc impossible, le monde n’évoluerait point. Voyons cela.

Share Button
Catégories
développement écologie Environnement Non classé Pollution

Vous avez dit « puits de carbone » ?!!!

morceau d'anthracite
Anthracite (93-97 % de carbone)
densité 1,5
capacité calorifique : 34 000 kJ//kg
Pour fixer du carbone il faut l’absorber. Tous les organismes vivants faisant la photosynthèse font cela, on dit qu’ils sont autotrophes, c’est-à-dire qui font leur matière organique eux-mêmes à partir de matières inorganiques (eau, sels minéraux et gaz carbonique). Soit ! Ceux qu’on appelle hétérotrophes mangent le déjà vivant pour faire leur matière organique et ils respirent, c’est-à-dire rejettent du gaz carbonique.
Le seul moyen de faire baisser le taux de carbone dans l’atmosphère est de le piéger et de le renvoyer là d’où nous le sortons ! Toute alternative environnementale, appartenant à la biosphère est caduque à très court terme.
La salade a fixé du carbone. Je la mange, je pète, je rote et j’expire je libère illico du carbone par ses voies-là et j’en fixe une partie pour mon corps, pour mon énergie de tout à l’heure, moment où je libèrerai du carbone en différé… Voyons cela.
Share Button
Catégories
anthropologie art connaissance culture développement Environnement paradigme Pollution science société spiritualité

humain (III)

Cet article est la suite de deux précédents que vous êtes invité(e) à lire avant…
Dans le premier il était présenté courtement la motivation du sujet (réouverture du musée de l’homme) et certains concepts se rapportant à la question du genre et à celle de l’animalité humaine.
Dans le second, on trouve des notions d’histoire et de temps.

Vue sur FaceBook
Mouvement sans mouvement (succession d’images…)

Le mouvement

Notre lien au temps est bien moins ténu qu’il ne peut y paraître de prime abord. Une petite réflexion sur la cinématique peut nous aider à comprendre cela.

Share Button
Catégories
anthropologie art connaissance culture développement Environnement paradigme Pollution science société spiritualité

humain (II)

Cet article est la suite d’un précédent que vous êtes invité(e) à lire avant… il y était présenté courtement la motivation du sujet (réouverture du musée de l’homme, pourquoi pas musée de l’humain ?) et certains concepts se rapportant à la question du genre et à celle de l’animalité humaine.

Histoire de l’humain

Le musée de l’humain donc se justifie par sa mission : permettre d’en savoir plus non sur ce que nous sommes mais sur ce (que nous pensons) que nous avons été en rassemblant les données de la science sur le sujet. Commençons donc par regarder notre passé (enfin, ses traces apportées jusque dans notre présent et soigneusement immortalisées ou fortement ralenties dans leur dégénérescence matérielle).

Prêtons-nous juste à un petit jeu de logique (puisque c’est ce qui semble mener la science) en commençant par une observation des faits :

Je suis un humain, un homme même, qui descend d’un couple humain spécifique, couple constitué d’un homme et une femme qui étaient eux-mêmes chacun de leur côté humains, homme ou femme, qui descendaient de couples humains spécifiques constitués d’un homme et d’une femme qui étaient eux-mêmes chacun de leur côté etc. etc..

Share Button
Catégories
agriculture anthropologie art connaissance culture développement Environnement paradigme Pollution science société spiritualité

humain (I)

Le musée de l’homme rouvre ses portes. Au moins ce qu’on peut dire c’est que nos traces seront mieux mises en valeur…

Trêve de plaisanterie, je vais tenter le tour de force d’un billet de blog sur le thème de l’humain et du temps. [Ceci dit, cet article en 3 parties n’est aucunement critique envers le « MUSÉE DE L’HOMME » qui possède de nombreuses qualités, présente un remarquable travail et constitue un trésor pour l’étude de … l’humain.]

Pourquoi titrer « humain » alors que tout le monde dit l’Homme ?

On dit « Homme avec un grand H ». C’est un peu stupide, non ?…

Pourtant on a un mot tout fait :

humain

Bien qu’au masculin [on a un genre polarisé en français mais pas de neutre pour lier les extrêmes !], le mot « humain » désigne le caractère commun de l’homme (avec un petit h) et de la Femme (mettons-lui un grand F pour tenter d’eFFacer les siècles d’inFériorité dogmatique et doctrinaire).

[En fait c’est le mot « homme » qu’il faudrait changer pour tenir compte de la part masculine au sein de son tout humain comme on le fait avec le mot « femme » ; cela éviterait d’avoir un H majuscule, car même si cela fait noble pour nommer le genre humain, on n’a jamais de F majuscule pour Femme….

Ils et elles : personnellement cela ne me dérange pas du tout quand je suis dans un groupe de femmes et que l’animateur ou l’animatrice dit quelque chose comme : « mettez-vous toutes face à moi »… je ne me sens pas mal à l’aise et je crois même que je ne comprendrais pas qu’on emploie le masculin au titre d’une règle stupide. Je pense que dès lors qu’il y a plus de femmes que d’hommes dans un groupe, et vu que le français ne possède pas de genre neutre, on devrait  »genrer » selon la majorité… (et si cette majorité est ambiguë, garder le masculin par habitude, ne tombons pas dans l’excès de tout réformer pour réformer non plus).]

HUMAIN possède un caractère adjectif et substantif sur lequel il est intéressant de jouer. Personnellement je n’utilise le substantif homme que pour parler de l’individu masculin inscrit dans la nature humaine vivant dans les individus formant l’humanité, individus qui sont tous (des pires aux plus saints) des humains.

Share Button
Catégories
agriculture culture élevage Environnement

Vous avez dit Végan ?

Il sera parlé ici de nord et sud, ceci vaut pour l’hémisphère nord
(autrement dit le nord est vers l'Arctique...).

À mon sens le problème n’est pas dans ce choix d’ordre manichéen… voyons pourquoi ? (Nous comprendrons en même temps comment utiliser notre faculté pensante à l’égard de tels messages tout gentils.)

L’humain n’a pas choisi la frugalité et les peuples du nord en auraient été incapables à l’époque où les transports ne venaient sauver cette situation à grand renfort d’exploitation des ressources du sud d’une part et d’une immense mobilisation énergétique d’autre part.

Share Button
Catégories
Environnement Observations Toponymie

Où est le Rhône ?

Les petites rivières font-elles les grandes ?

Je ne crois pas que le petites rivières fassent les grandes… désolé. Les petites rivières participent  »nombreuses » bien sûr à la grande si le chemin est long. Parfois aussi les petites sont des fleuves… il suffit pour ça d’arriver à la mer.

Disons que les longues peuvent être le fruit de nombreuses plus ou moins petites.

Qu’est-ce qui fait une rivière ? Son lit ? Son eau ? Son nom ?

La rivière est permanente là où se trouve celui qui la désigne L’eau est mise en commun dans un lit qui change de drap au fil de son parcours à travers les zones géologiques. La jonction entre l’Arve et le Rhône ne s’appelle pas le Rhône ou l’Arve mais … La Jonction, pourquoi se qui en ressort s’appelle-t-il le Rhône ? Parce ce qu’il contribue depuis plus longtemps ? Même parfois le débit de l’Arve peut apparemment être supérieur à celui du Rhône…

Où est le Rhône ?

Non, pour faire une grande rivière, ce qu’il faut, c’est que les petites rivières  »s’unissent » dans toutes leurs différences autour d’un centre. Le Borne participe à l’Arve qui participe au Rhône, mais le Rhône si clair après son repos du Léman n’est rien sans l’Arve boueux qui apporte des éléments que le Rhône ignorait jusque-là. À partir de la jonction (des deux), le Rhône n’est plus lui-même ce qu’il était jusque-là et si on remonte, on voit que La Dranse, le Foron, la Vénoge, la Versoix, etc… qui se joignent à lui dans la paix du Léman ne lui permettent déjà plus d’être ce qu’il était jusque-là.arbre

On donne le nom d’une rivière à la portion la plus longue, mais ce n’est cette rivière est avant tout un bassin hydrologique, c’est-à-dire un communauté. La rencontre de deux flux en crée un nouveau. Le tronc commun n’existe même pas, il se forme encore et toujours.

L’image de l’arbre dont la sève est montante donc unique, n’illustre en rien celle d’une rivière dont les sources sont multiples.

Ceci n’est pas une feuille !

Une grande rivière, et non obligatoirement un fleuve, est la coopération d’un certain nombre d’affluents qui drainent une territoire donné selon sa ligne de pente en remontant éventuellement… mais oui, pour faire un lac !

Où s’arrête le Rhône + + +? Dans le fond du Léman ? Est-ce lui qui sort du Lac ? Non tous les lémaniques le savent, à l’entrée du lac il est boueux souvent, à la sortie  »il » est clair toujours.

Quel est devrait être le nom de Rhône en arrivant à son delta : amusez-vous à formuler la réponse à partir de ce document-ci ou de ce document-là.

On lira aussi cet article à propos de l’Yonne ou de la Seine.

Lien avec le schéma végétal

L’arbre (végétal) n’est même pas un delta…. c’est encore moins un bassin hydrologique. La sève montante est davantage comme une rivière mais une rivière au lit multiple qui aurait une étroiture au niveau du collet.

Et la sève nourricière qui s’en retourne partout n’est pas davantage une rivière elle en est même la contre-image, l’image transcendée par le vivant la sève nourricière n’est pas à contre courant du schéma montant… elle est un delta. Si une partie de sève élaborée  »descendant » effectivement vers la source, une autre parie travaille sur place et une autre encore monte des feuilles vers les fleurs ou (et) les fruits.

 


Peut-être bientôt un ajout avec les thèmes du sang, des nerfs et de la lymphe si ce n’est un autre article.

Présence de la lymphe et du sang

 

 

Share Button
Catégories
développement Environnement Ondes électromagnétiques Pollution science société

Ondes électromagnétiques et vivant

À lire : article de Paris-match sur les travaux de Bellepomme
À voir : Vidéo sur des travaux avec des fourmis à l'université de Bruxelle

1) Le cerveau !

J’en ai un peu assez de tous ces  »trucs » sur le cerveau qui le mettent au sommet de l’organisation des êtres qui en possèdent un alors que ce n’est finalement qu’un chantre mou de notre existence trônant comme un pape immoral sur les forces vives qui, dans le cadre de l’humain, l’ont placé au plus loin de la terre.

On traite le sujet du cerveau et le cerveau du sujet comme le trésor responsable de tout l’édifice corporel et cognitif et sans doute même affectif. Est-ce bien raisonnable ?…

Le reste du corps n’est vu que comme sous-fifre géré par le cerveau alors que ce pape n’est rien, absolument rien sans ce qui le soutient. Qu’on se le dise !

L’impact des ondes sur le cerveau concerne l’ensemble du corps (bon, c’est vrai qu’on fait aussi cas des testicules qui se trouvent-là soumis à une sorte de contraception relativement inefficace – voir ici chapitre CMT (contraception masculine thermique)).

Share Button
Catégories
climat développement Environnement Recherche de fonds

LIMA et plus… décembre 2014

 

LIMA :

on réfléchit pour limiter à 2° le réchauffement climatique et prendre un décision (c’est-à-dire définir un accord) à Paris l’an prochain. C’est bien, mais c’est de la politique… (et il n’y a qu’elle pour contraindre, en les facilitant, les efforts à faire).

Si je vous interroge avec la question simple « de quoi parle-t-on quand on parle d’environnement ? » quelle sera votre réponse ?
Quelle serait celle de nos politiciens, de nos scientifiques ?
Lisez la définition dans wikipédia, elle n’est pas mal mais elle est réductrice et suffisamment floue pour montrer qu’on n’en a qu’une petite idée.

Un bawi sur le Jura gessien
la notion d’environnement ne doit pas se limiter à l’apparence physique de ce qui nous entoure sinon la trace de l’humain serait aussi négligeable que celle du chapon de batterie…

Wiki dit : « L’environnement est compris comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient, c’est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités — bien que cette position centrale de l’Homme soit précisément un objet de controverse dans le champ de l’écologie. »

Larousse détaille point par point pour différencier certains niveaux :

 

  • Ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins.
  • Ensemble des éléments objectifs (qualité de l’air, bruit, etc.) et subjectifs (beauté d’un paysage, qualité d’un site, etc.) constituant le cadre de vie d’un individu.
  • Atmosphère, ambiance, climat dans lequel on se trouve ; contexte psychologique, social : Un environnement politique particulièrement hostile.

 

« ensemble des composants naturels » ou « ensemble des éléments » : que met-on derrière ce mot de plus que ce qui est mentionné et qui semble faire le tour de la question ? Pourquoi le mot VIE n’est-il pas inscrit ?
À la limite il y a « interactions », un mot bien connu de la physique, mot qu’on approche à grand peine avec l’écologie. Mais le mot VIE, la biologie par exemple ne semble même pas le prendre en compte, préférant sans doute l’appui d’une conception physique à travers les interactions moléculaires, atomiques ou quantiques pour décrire ce qui se présente de manière trop immédiate comme étant la VIE… : bref, il y a un vrai travail à faire.

Par ailleurs, dans cette définition wikipédienne (seulement), je suis d’accord avec les termes  » tout ce qui entoure l’homme » car sans cela, sans lui comme il est, l’environnement ne serait pas un sujet, l’homme y serait intégré comme un animal incapable de déstabiliser son milieu de vie et donc d’évoquer la question…

A la différence de WIKI qui ne précise pas du tout cet aspect « VIE », au sein de l’association scIence, qui porte d’une certaine manière la question depuis les années 70 (en commençant avec le CRESE à Lyon), nous portons un intérêt tout particulier au Vivant et à ses manifestations jusque dans le physique.
Et nous plaçons ce Vivant dans la notion d’environnement en nous ouvrant à des agents non encore pris en compte dans la science classique mais bien présents (nous en côtoyons un, qui semble prépondérant mais en regroupe aussi peut-être plusieurs, tous les jours !).

Et c’est pourquoi nous avons besoin de fonds. Le travail est là, l’équipe aussi, reste à la financer (modiquement)… chaque goutte participera à créer un fleuve…

Nous savons, par expérience depuis bientôt 5 ans, que peu de personnes percevra la nécessité et l’importance de nos recherches. Et si vous avez lu jusque-là vous faites sans doute partie de ce « peu » ; alors n’hésitez pas, même si vous ne pouvez nous aider financièrement à promouvoir l’adresse du projet, ou l’adresse de l’association (http://asso-science.org) ou même à nous contacter asso@asso-science.org. Nous vous en serons forcément reconnaissants.

[Vous pouvez aussi participer sans passer par le projet, ça nous aidera à auteur de 9% en plus…]

A+

Share Button
Catégories
agriculture culture développement élevage Environnement société

Les loups : naissance d’une cascade trophique ?

Les cascades « trophiques »… Ou comment celui qui mangent ceux qui mangent soignent la nature et ne commettent pas de méchante atrocité (encore un fait typiquement humain, ce qui fait de lui, une non-animal…).

Le grand méchant loup [1]

Bon, chez nous les loups mangent les moutons, puisque les moutons sont élevés dignement (hum !!! disons, plus ou moins dignement) dans les alpages et c’est un vrai problème de société humaine de consommation, sans doute plus que d’éleveur : on ne rentre pas 800 bêtes tous les soirs et on ne les circonscrit pas facilement tout le jour ! Là encore, c’est une question de dose à justement peser entre développement local et développement (inter)national.

Chaque espèce joue son rôle dans la nature, et quand elle disparaît, et bien c’est peut-être parce qu’elle doit disparaître…

Share Button