Cet article est la suite d’un précédent que vous êtes invité(e) à lire avant… il y était présenté courtement la motivation du sujet (réouverture du musée de l’homme, pourquoi pas musée de l’humain ?) et certains concepts se rapportant à la question du genre et à celle de l’animalité humaine.
Histoire de l’humain
Le musée de l’humain donc se justifie par sa mission : permettre d’en savoir plus non sur ce que nous sommes mais sur ce (que nous pensons) que nous avons été en rassemblant les données de la science sur le sujet. Commençons donc par regarder notre passé (enfin, ses traces apportées jusque dans notre présent et soigneusement immortalisées ou fortement ralenties dans leur dégénérescence matérielle).
Prêtons-nous juste à un petit jeu de logique (puisque c’est ce qui semble mener la science) en commençant par une observation des faits :
Je suis un humain, un homme même, qui descend d’un couple humain spécifique, couple constitué d’un homme et une femme qui étaient eux-mêmes chacun de leur côté humains, homme ou femme, qui descendaient de couples humains spécifiques constitués d’un homme et d’une femme qui étaient eux-mêmes chacun de leur côté etc. etc..
Le musée de l’homme rouvre ses portes. Au moins ce qu’on peut dire c’est que nos traces seront mieux mises en valeur…
Trêve de plaisanterie, je vais tenter le tour de force d’un billet de blog sur le thème de l’humain et du temps. [Ceci dit, cet article en 3 parties n’est aucunement critique envers le « MUSÉE DE L’HOMME » qui possède de nombreuses qualités, présente un remarquable travail et constitue un trésor pour l’étude de … l’humain.]
Pourquoi titrer « humain » alors que tout le monde dit l’Homme ?
On dit « Homme avec un grand H ». C’est un peu stupide, non ?…
Pourtant on a un mot tout fait :
humain
Bien qu’au masculin [on a un genre polarisé en français mais pas de neutre pour lier les extrêmes !], le mot « humain » désigne le caractère commun de l’homme (avec un petit h) et de la Femme (mettons-lui un grand F pour tenter d’eFFacer les siècles d’inFériorité dogmatique et doctrinaire).
[En fait c’est le mot « homme » qu’il faudrait changer pour tenir compte de la part masculine au sein de son tout humain comme on le fait avec le mot « femme » ; cela éviterait d’avoir un H majuscule, car même si cela fait noble pour nommer le genre humain, on n’a jamais de F majuscule pour Femme….
Ils et elles : personnellement cela ne me dérange pas du tout quand je suis dans un groupe de femmes et que l’animateur ou l’animatrice dit quelque chose comme : « mettez-vous toutes face à moi »… je ne me sens pas mal à l’aise et je crois même que je ne comprendrais pas qu’on emploie le masculin au titre d’une règle stupide. Je pense que dès lors qu’il y a plus de femmes que d’hommes dans un groupe, et vu que le français ne possède pas de genre neutre, on devrait »genrer » selon la majorité… (et si cette majorité est ambiguë, garder le masculin par habitude, ne tombons pas dans l’excès de tout réformer pour réformer non plus).]
HUMAIN possède un caractère adjectif et substantif sur lequel il est intéressant de jouer. Personnellement je n’utilise le substantif homme que pour parler de l’individu masculin inscrit dans la nature humaine vivant dans les individus formant l’humanité, individus qui sont tous (des pires aux plus saints) des humains.
Voici une vidéo à écouter attentivement. Elle date un peu mais Joël de Rosnay y a le mérite de présenter la chose (épigénétique) de manière simple et parlante :
Présentation claire, mais, car je mets tout de même un « mais », on a toujours l’impression que ce qui compte c’est la »machine outil »… comme si la vie était un mécanisme !
Or, ce monsieur le dit pourtant, c’est vous le pilote, et « vous » c’est pas dans la machine outil !
»Vous » contrôle la matière et les substances qui font son support !
Dans le cadre du vivant, la causalité des faits devra encore dévoiler son apparence pour qu’on voit qu’elle n’est en fait qu’un effet, que la matière corporelle s’organise en fonction du vivant et non le vivant qui s’adapte pour elle.
Ceci-dit, si la matière (jusqu’aux virus si proches de la vie qu’il ne peuvent subsister qu’en son sein – contrairement aux bactéries) prend trop de place alors le vivant corporel ne peut plus faire face en régime normale et l’organisme doit se défendre.
Ce monsieur le dit presque ! mais je ne suis pas sûr qu’un jour on (ou il) arrive à formuler une telle idée car on est trop près des certitudes par l’immense confiance technologique qu’on a en nous….
Je ne suis pas sûr que plus on regardera vers l’atome, mieux on trouvera l’être… or c’est ce que veut faire l’épigénétique qui est déjà bien entrée dans la cellule, c’est-à-dire dans la sous-vie…
D’emblée je donne une première réponse pour colorer la suite… : l’art est avant toute chose un acte, c’est le passage entre la prise de contact avec une réalité suivie d’une traduction (œuvre d’art) à l’usage d’un spectateur.
Pour ce dernier mot le CNTRL propose de remonter au latin spectator « celui qui a l’habitude de regarder, d’observer ». Cela ne vous dit-il pas quelque chose ??? Mais poursuivons sur l’art !
L’œuvre d’art n’est pas de l’art mais son fruit. Elle est une œuvre comme son nom l’indique et pas forcément un chef d’œuvre… ; c’est donc un ouvrage, le résultat d’une manipulation de matière.
L’œuvre est créée par un artiste qui tente de montrer ce qu’il a perçu d’une tranche de réalité, qui tente de parler de ce avec quoi il a été en contact. L’œuvre est le »texte » à destination du « lecteur », comme par exemple le pont qui s’inscrit dans le paysage, le tableau qui parle d’un invisible, le poème qui efface le froid de la pensée, etc..
L’art est un moyen de passage entre une perception et un spectateur (éventuellement, ou surtout, soi-même).
Cette »perception » peut avoir trouvé naissance dans le Réel ou dans l’imagination de l’artiste. L’artiste, c’est-à-dire le réalisateur, est celui qui œuvre, qui fait l’œuvre, qui réalise l’ouvrage ou en pilote le cheminement. L’artiste est celui qui a une perception finale de comment il veut traduire ce qu’il a perçu peut-être très fugitivement. L’artiste est aussi celui qui met en valeur une œuvre, l’exprime, lui donne forme, rondeurs et angles avec son pinceau, son crayon, son ciseau, sa voix, son corps, l’instrument de son choix.
Instrument : Empr. au lat.instrumentum « mobilier, ameublement matériel, outillage », dér. de instruere, v. instruire. Instruire : Empr. au lat.instruere « assembler dans, dresser; munir, outiller », sens qui subsiste dans l’ancien français estruire « construire » en face du sens plus fréquent de « instruire » qui apparaît en latin à l’époque impériale. (CNTRL)
Le spectateur ne voit pas forcément l’instrument mais le dessin, le personnage qui se forme ou qui est abouti. Il a lui aussi une perception. Mais le perçu qui découle de cette perception n’est pas d’origine naturelle. L’objet perçu est déjà une synthèse colorée, fantaisiste ; peut-être est-ce même une création issue d’une envie de partager, de montrer, de rêver.
[On regardera aussi cette vidéo, presque trop réelle...]
Dans le spectateur qui admire, regarde, détaille, médite, etc…. l’origine de l’œuvre se recrée plus ou moins parfaitement, plus ou moins complètement. Et ce qui a touché l’artiste touche peut-être le spectateur. L’art est à double sens. Le spectateur peut être trompé si l’idée de départ été de s’amuser avec les perceptions (avec art comme ici ou là… ou bien technique comme ici) voire d’idéaliser ou de tromper comme ici ou là.
Les liens dirigent vers 2 photos et 3 vidéos qui s'ouvrent dans une nouvelle fenêtre.
Si l’on brasse un peu tout ça on voit qu’il y a de la mise en forme de quelque chose qui n’en a pas forcément au départ qui sera mis à destination de quelqu’un qui observera cette chose ! Ce dernier devra pouvoir en faire »lecture » correctement.
L’art est simplement la façon la plus subjective de montrer quelque chose, c’est-à-dire qu’un »je » tente d’exprimer pour d’autre »je » comment lui il reçoit, ressent et interprète la chose.
La subjectivité est l’interprétation personnalisée de quelque chose par un sujet, un individu. La subjectivité, lorsqu’elle est travaillée, est en fait une appropriation, une incarnation d’une part du Réel dans un être lors de son premier stade de réalisation, de sa prise de conscience, de sa prise de réalité. La subjectivité va permettre de trouver une apparence pour la perception, de l’habiller surtout si c’est un concept immatériel.
L’artiste est un interprète du Réel qui se base sur l’imagination, l’inspiration, l’intuition, donc ce qui passe par lui à partir de son observation du Réel. Pour réaliser, rendre réel ce qu’il perçoit, il utilise un instrument qui lui permet de manipuler la matière vers la perception parfois confuse d’une finalité, d’une sorte d’appel à la concrétisation.
La question de la fantaisie
Nous voilà devant l’os ! À partir de quand une œuvre parle-t-elle du Réel ? Et jusqu’où la fantaisie l’habite-t-elle ? Comment la parure masque-t-elle le fond de la chose, le concept s’il en est ? Et la créativité dans tout ça ?…
Le scientifique, puisque tout le cheminement artistique suivi jusque-là vous aura certainement semblé en porter aussi la mission, le scientifique a trouvé la solution : son instrument est le langage mathématique qui esquisse en quelques lignes une structure, une ossature la plus rigoureuse, la moins fantaisiste possible d’où parait avoir été éludée la subjectivité.
La substantifique moelle du concept devient ainsi nue voire transparente.
Par exemple, la force n’est pas le taureau mais une flèche qui en détermine la direction, un point d’origine, une intensité : le vecteur, c’est-à-dire le moyen de représenter un invisible sans lui offrir de parure fantaisiste (un taureau par exemple) pour en arriver comme ici à un code totalement synthétique. Car il ne faut pas s’y fier, le vecteur n’est pas objectif, puisqu’il n’a pas de tendance à être objet, il ne peut même pas l’être, tout au plus c’est un dessin (une force n’est absolument pas un flèche, qu’on se le dise et se le répète !) !
Le vecteur est totalement subjectif… et il n’a rien d’impartial, il est le fruit d’un besoin de raccourcir un ensemble d’idée issue sans doute de perception.
Là où le taureau fantaisiste parle à tout le monde sans trop de précision puisqu’un autre artiste d’une autre culture y verra un éléphant, le scientifique se crée un langage stricte, universel, impersonnel, un peu froid aussi… comme les espaces intergalactiques on ajoute de l’émotion, c’est-à-dire un réveil d’une force qui est en soi susceptible de faire écho à ce détail de l’œuvre. La représentation mathématique dépouille le Réel et de son apparence et de sa réalité et de l’émotion qu’elle pourrait pourtant susciter ; la flèche de l’amour est la même que celle du canon…
Mosaïque du VIe siècle, synagogue de Beit Alpha, Israël. abbaye-saint-hilaire-vaucluse.com
Mais c’est pratique, et heureusement qu’on a les mathématiques. Là où ce n’est pas pratique, c’est quand on tente de faire dire aux mathématiques que les lois qu’elles décrivent sont la réalité. C’est un peu comme si le sculpteur pensait que son œuvre est dans sa gouge subissant le coup de maillet ici ou la douce pression de la main là.
Derrière une œuvre d’art, il y a une culture mais le lecteur peut être d’une autre culture. Avec les mathématiques, il n’y a pas de culture, mais éventuellement des écoles. Il faut être formé à leur langage qui n’est donc pas aussi universel que cela, car il est rare qu’une équation parle à l’âme du quidam…
Oui, c’est beau cette égalité (plus qu’une équation…) qui se contente d’ajouter 1 pour trouver 0 au lieu de dire que 2,71828182846… i . 3,14159265359…. = -1 c’est-à-dire i².
C’est autre chose que Kandinski ou Monet voire une simple croûte…
Quant à la créativité scientifique, elle va s’exprimer non pas dans les délires (les visions d’artistes) mais dans les réalisations techniques plus ou moins bienvenues, opportunes (radiographie sur l’idée des rayons X de Roentgen, ou dopage cellulaire des OGM).
La créativité artistique de son côté n’a pas de limite puisque le résultat possède une infinité de formes qui toutes parleront de toute façon et toujours d’une tranche de Réel, celle de l’artiste…
Pour finir
Oserai-je dire ici quelque chose qui risque de m’attirer bien des regards de travers ou des doigts pointés ? Oui car on est ici sur un blog de science objective et que je suis convaincu qu’il en va ainsi :
La science est la fille dévêtue de l’Art.
La science est un art intellectuel, une description du monde qui ne concède aucune place à la fantaisie créatrice ; et heureusement car on aurait bien du mal à nous y retrouver si le vecteur était un taureau ou l’éléphant, la baleine, le venin du scorpion, etc. !
Pour le bien de l’humanité et de sa planète, osons offrir à la science
le vêtement de ce qui passe par nous, observateurs, spectateurs, acteurs, constructeurs, etc. et artistes dans l’âme,
ce qui, méditativement, se colore des arrière-plans du monde physique que l’on pressent mais que l’on ne conceptualise pas forcément,
ce qui sera auréolé de nature humaine* et risquera ainsi moins d’aller contre elle et la nature en général !
La science et l’art doivent partager les mots suivants :
ouverture, accueil et sans doute
Amour
Bon, sur ce, je m’en vais sur la pointe des pieds et vous laisse à vos … méditations, ou alors à ce clin d’œil magistral de l’art sur l’art (allez bon visualisation !)
* Nature humaine : On définit bien mal cette nature humaine dans la science actuelle qui définit aussi bien mal la nature tout court. Disons en un seul mot ce qui peut permettre de la comprendre. La nature humaine est ce qui se reflète en chaque individu par son tronc commun : l’humanité (sur wiki on trouvera matière à méditer mais en bien d’autres lieux aussi, ce qui compte étant de se faire un avis strictement personnel (art) à finaliser ou non dans la réalisation d’une œuvre (éventuellement sa propre vie…).
(Ceux qui me connaissent savent que c’est déjà beaucoup d’ouvrir ma lettre avec le mot « Cher Albert » et je suis désolé de peiner de ceux qui écrivent ou écriraient « Maître » ou plus intimement « Cher maître ».)
Les lettres à ta fille dans ce qu’on peut en lire ici contiennent des termes touchants mais tu es un incorrigible mécaniste, un insoumis du réductionnisme. Là tous les deux nous nous retrouvons dans la polarité, je suis un incorrigible de l’élargissement, j’essaie d’ôter toutes les barrières qui veulent contenir un phénomène. Il est regrettable que dans ton œuvre tu n’aies pas sans cesse chercher à relier ce que tu pensais au monde vivant car à n’en pas douter, tu aurais élargi la science. C’est ce que je perçois dans les extraits offerts dans cette traduction.
ou que chercher d’autre que l’utopie au bout de la science ?…
{Désolé, c'est encore long !!!}
Les images ont été mises au hasard pour soulager le texte,
et c'est incroyable comme elles lui correspondent.
Un effet du Vivant ?...
Pourquoi malgré nos progrès techniques, hygiéniques, artistiques, agricoles le social boite-t-il au point où il boite ?
Pourquoi l’évolution de la société au XXe siècle reste-t-elle prise encore dans des luttes fratricides ?
Pourquoi un pseudo-religieux s’installe-t-il en force alors qu’on pourrait espérer que les guerres sont derrière nous ?
Pourquoi le dialogue ne s’installe-t-il pas ?
Pourquoi les peuples n’arrivent-ils pas à se faire entendre de la part de leurs dirigeants ?
Pourquoi la pression industrielle fait-elle acte d’autorité sur les marchés et non pas la loi de la demande ? Pourquoi l’industrie crée-t-elle nos besoins ?
Etc.
Ces questions convergent toutes vers une ultime interrogation : Où est la vie qui est seule apte à tisser des liens, soit avec la nature, soit entre les êtres ? C’est tout…
Si l’on en savait un peu plus sur la vie, ses forces et ses propriétés nous aurions sans doute à faire face à d’autres problèmes mais nombre de ceux d’aujourd’hui seraient éclairées sous une angle plus efficace.
Je pense qu’il fallait que nous « tombions » dans le matérialisme le plus poussé (fin du XIXe) et même descendre encore plus bas (XXe), dans l’intérieur de l’atome avec la mécanique quantique pour comprendre que quelque chose manque au dogme matérialiste (rangeons la mécanique quantique dans le matérialisme même si on est dans l’inframatériel avec elle).
Le dogme matérialiste est par essence réductionniste (qui n’est pas un postulat comme indiqué dans le point 1 du Manifeste mais un état de fait).
Le schéma d’investigation scientifique est finalement assez simple :
On observe quelque chose qui interroge.
On cherche une »explication » (observation analytique).
On a une idée de corrélation.
On voit si les choses qui vont avec ce quelque chose observé s’accordent avec l’idée.
On valide l’idée tant que rien ne vient la remettre en cause.
Ce schéma est-il (pleinement) valable ? Tant qu’on est dans une science exacte, il semble l’être, mais avec le danger de la réduction des phénomènes à leur plus squelettique expression (réductionnisme) avec tous les risques d’erreurs que cela peut entraîner.
Un exemple ? Facile ! La découverte de l’énergie nucléaire : génial. L’utilisation montre qu’on n’avait pas vraiment fait le tour de la question pour se lancer dans la production. Or, les risques et dangers auraient du être étudiés par les premières victimes elles-mêmes : Curie… Il suffisait sans doute de s’intéresser à la biologie à côté de la physique.
Mais observons une science non exacte par essence et entrons dans le processus en suivant le schéma d’investigation détaillé ci-dessus.
{Difficile en tant que français de percevoir un effet de soi-disant réchauffement quand le mois d’octobre s’invite durablement en juillet et que l’eau prend la place du soleil. Si encore c’était la première fois… très volontairement ce texte possède un aspect mosaïque. Bon jeu de piste… il suffit de laisser la souris sur les mots bleus pour que la suite apparaissent, mais l’essentiel est noir et bleu !…}
On trouvera ci-après 3 chapitres :
1) Le point de vue du cheval de trait
2) Le passage du nord ouest est ouvert… et alors ?!
3) Le réchauffement…
Il ne faut pas se fier à l’apparente discontinuité du discours. Si on veut penser global, on ne peut se contenter de suivre un fil !
Tirée de Futura Science, origine NASA
1) Le point de vue du cheval de trait
Dans les billets de ce blog si on fouille un peu, on trouvera mon scepticisme… mais je ne suis pas pour autant climatosceptique… disons que je trouve qu’on voit comme un cheval de trait tirant son tombereau ne voyant ou plutôt ne devinant que la route devant lui. En effet, on explique comme la vérité ce qu’on pense de ce qu’on voit : on devine la route devant nous pour aller de l’avant et on sait celle qu’on vient de parcourir (sans pour autant pouvoir aller de l’arrière…).