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Vers un monde moderne

À l’issue des 3 articles précédents* mettant  en cause l’apparence de modernité de notre époque, il me faut mettre la pendule à l’heure pour décrire comment aller vers l’étape que je qualifie volontiers de post-matérialiste.

Après le XIXe siècle qui s’interrogea sur le sujet, le XXe siècle commença à découvrir l’intime de la matière, et en ce début de XXIe il est clair que nous sommes allés jusqu’à dématérialiser cette même matière, qui n’est plus que le fruit d’ondes électromagnétiques. Nous vivons dans un monde de plus en plus dématérialisé mais sans rien mettre à la place qu’une sorte d’impondérabilité sans arrière-plan, sans densité constructive autre que pseudo-mécanique, une densité quantique.

Alors je pose la question : comment peut-il encore évoluer ? Je parle bien de l’humain bien sûr, et pas de sa technologie…

Notons bien que j’évoque une question « comment » et non « pourquoi » (vu que la cause est dans sa nature propre de l’humain !) et non plus vers quoi (nous verrons plus loin…). Pour autant que l’on puisse répondre à cette question, il faut au moins poser quelques postulats :

  • l’humain est un être d’évolution qui passe son temps à s’évader des conditions naturelles,
  • l’humain (et le vivant en général) n’est pas que la somme des molécules qui en composent sa nature physique apparente,
  • l’humain est capable de se différencier du monde environnant (sentiment du « je », appui sur sa capacité à reconstruire le monde sous forme d’image indépendante de l’environnement perçu strictement : imagination, fantaisie, créativité, etc.), l’humain peut se mouvoir dans son monde intérieur.

Si ces postulats sont vérifiés intérieurement déjà, il va de soi qu’un bout du chemin vers le comment d’une modernité de l’humain peut se dessiner.

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Volet N° 3 après quelques réflexions sur l’homme réduit, et sur la réalité réelle ou virtuelle.

Que se passait-il il y a seulement 25 ans ? Les humains de toutes les sociétés vivaient directement avec le monde.

Oh, parfois c’était avec un fil à la patte pour garder contact avec l’enfant parti en voyage en se souvenant, comme si c’était hier de l’époque où eux-mêmes avaient parcouru 15 000 km en 6 mois sans écrire plus d’une carte ou deux !

Aujourd’hui, les pauvres jeunes sont toujours au bout de leur téléphone pour dire au monde entier « je suis là » jusqu’au moment où, dépouillés de leur téléphone, ils se retrouvent plus nu qu’Adam (ou Eve)…

Mais je ne souhaite pas parler de cette miraculeuse galère qu’est le téléphone portable. C’est un épiphénomène de quelque chose de bien plus ennuyeux auquel on peut soit rester sourd soit s’éveiller et alors advienne que pourra. À chacun de choisir !

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anthropologie société

Sexisme en société

Cet article m’a incité à m’interroger dans le sens du titre :  » Ces sociétés matriarcales sont à l’opposé des nôtres : les femmes y régissent la vie de toute la communauté  » .

  • Qu’est-ce qui différencie l’homme de la femme ?
  • Qu’est-ce qui différencie la féminité de la masculinité ?

Ma réponse à ces deux questions risquent de choquer certains, d’en faire rire d’autres, mais que m’importe ; ceux d’entre vous qui m’intéressent le plus sont ceux qu’elles vont faire réfléchir à la distinction femme ↔ homme qui, de fait, est à comprendre, et cela d’autant plus à l’heure actuelle.

Merci donc de penser à vos propres réponses à ces questions avant de lire la suite de mon propos  [il est toujours bon de se dire « qu’est-ce je pense de telle chose ? » avant de lire l’avis des autres à ce propos, ça ouvre bien plus que cela ferme].

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humain (III)

Cet article est la suite de deux précédents que vous êtes invité(e) à lire avant…
Dans le premier il était présenté courtement la motivation du sujet (réouverture du musée de l’homme) et certains concepts se rapportant à la question du genre et à celle de l’animalité humaine.
Dans le second, on trouve des notions d’histoire et de temps.

Vue sur FaceBook
Mouvement sans mouvement (succession d’images…)

Le mouvement

Notre lien au temps est bien moins ténu qu’il ne peut y paraître de prime abord. Une petite réflexion sur la cinématique peut nous aider à comprendre cela.

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humain (II)

Cet article est la suite d’un précédent que vous êtes invité(e) à lire avant… il y était présenté courtement la motivation du sujet (réouverture du musée de l’homme, pourquoi pas musée de l’humain ?) et certains concepts se rapportant à la question du genre et à celle de l’animalité humaine.

Histoire de l’humain

Le musée de l’humain donc se justifie par sa mission : permettre d’en savoir plus non sur ce que nous sommes mais sur ce (que nous pensons) que nous avons été en rassemblant les données de la science sur le sujet. Commençons donc par regarder notre passé (enfin, ses traces apportées jusque dans notre présent et soigneusement immortalisées ou fortement ralenties dans leur dégénérescence matérielle).

Prêtons-nous juste à un petit jeu de logique (puisque c’est ce qui semble mener la science) en commençant par une observation des faits :

Je suis un humain, un homme même, qui descend d’un couple humain spécifique, couple constitué d’un homme et une femme qui étaient eux-mêmes chacun de leur côté humains, homme ou femme, qui descendaient de couples humains spécifiques constitués d’un homme et d’une femme qui étaient eux-mêmes chacun de leur côté etc. etc..

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humain (I)

Le musée de l’homme rouvre ses portes. Au moins ce qu’on peut dire c’est que nos traces seront mieux mises en valeur…

Trêve de plaisanterie, je vais tenter le tour de force d’un billet de blog sur le thème de l’humain et du temps. [Ceci dit, cet article en 3 parties n’est aucunement critique envers le « MUSÉE DE L’HOMME » qui possède de nombreuses qualités, présente un remarquable travail et constitue un trésor pour l’étude de … l’humain.]

Pourquoi titrer « humain » alors que tout le monde dit l’Homme ?

On dit « Homme avec un grand H ». C’est un peu stupide, non ?…

Pourtant on a un mot tout fait :

humain

Bien qu’au masculin [on a un genre polarisé en français mais pas de neutre pour lier les extrêmes !], le mot « humain » désigne le caractère commun de l’homme (avec un petit h) et de la Femme (mettons-lui un grand F pour tenter d’eFFacer les siècles d’inFériorité dogmatique et doctrinaire).

[En fait c’est le mot « homme » qu’il faudrait changer pour tenir compte de la part masculine au sein de son tout humain comme on le fait avec le mot « femme » ; cela éviterait d’avoir un H majuscule, car même si cela fait noble pour nommer le genre humain, on n’a jamais de F majuscule pour Femme….

Ils et elles : personnellement cela ne me dérange pas du tout quand je suis dans un groupe de femmes et que l’animateur ou l’animatrice dit quelque chose comme : « mettez-vous toutes face à moi »… je ne me sens pas mal à l’aise et je crois même que je ne comprendrais pas qu’on emploie le masculin au titre d’une règle stupide. Je pense que dès lors qu’il y a plus de femmes que d’hommes dans un groupe, et vu que le français ne possède pas de genre neutre, on devrait  »genrer » selon la majorité… (et si cette majorité est ambiguë, garder le masculin par habitude, ne tombons pas dans l’excès de tout réformer pour réformer non plus).]

HUMAIN possède un caractère adjectif et substantif sur lequel il est intéressant de jouer. Personnellement je n’utilise le substantif homme que pour parler de l’individu masculin inscrit dans la nature humaine vivant dans les individus formant l’humanité, individus qui sont tous (des pires aux plus saints) des humains.

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Le double courant du temps (III)

Ce billet fait suite au précédent… Il y était annoncé un fait historique et un poème.

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Ondes électromagnétiques et vivant

À lire : article de Paris-match sur les travaux de Bellepomme
À voir : Vidéo sur des travaux avec des fourmis à l'université de Bruxelle

1) Le cerveau !

J’en ai un peu assez de tous ces  »trucs » sur le cerveau qui le mettent au sommet de l’organisation des êtres qui en possèdent un alors que ce n’est finalement qu’un chantre mou de notre existence trônant comme un pape immoral sur les forces vives qui, dans le cadre de l’humain, l’ont placé au plus loin de la terre.

On traite le sujet du cerveau et le cerveau du sujet comme le trésor responsable de tout l’édifice corporel et cognitif et sans doute même affectif. Est-ce bien raisonnable ?…

Le reste du corps n’est vu que comme sous-fifre géré par le cerveau alors que ce pape n’est rien, absolument rien sans ce qui le soutient. Qu’on se le dise !

L’impact des ondes sur le cerveau concerne l’ensemble du corps (bon, c’est vrai qu’on fait aussi cas des testicules qui se trouvent-là soumis à une sorte de contraception relativement inefficace – voir ici chapitre CMT (contraception masculine thermique)).

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Lettre à Albert E.

Cher Albert,

(Ceux qui me connaissent savent que c’est déjà beaucoup d’ouvrir ma lettre avec le mot « Cher Albert » et je suis désolé de peiner de ceux qui écrivent ou écriraient « Maître » ou plus intimement « Cher maître ».)

Les lettres à ta fille dans ce qu’on peut en lire ici contiennent des termes touchants mais tu es un incorrigible mécaniste, un insoumis du réductionnisme. Là tous les deux nous nous retrouvons dans la polarité, je suis un incorrigible de l’élargissement, j’essaie d’ôter toutes les barrières qui veulent contenir un phénomène. Il est regrettable que dans ton œuvre tu n’aies pas sans cesse chercher à relier ce que tu pensais au monde vivant car à n’en pas douter, tu aurais élargi la science. C’est ce que je perçois dans les extraits offerts dans cette traduction.

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Transhumanisme : je dis non !

Pour s'enchaîner à la Terre

Les 5 sens ?!!! un archaïsme…

On s’aperçoit que les sens sont un domaine vraiment peu connu au moins dans la vulgarisation scientifique si ce n’est pour la science elle-même.

C’est dramatique parce que notre conscience est principalement… sensorielle. N’est-elle pas même que sensorielle ?

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