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Du rêve au silence méditatif face aux bruyantes théories ambiantes

J’ai fait un rêve (et non, j’ai un rêve !…), ou plutôt vue la brièveté de la chose, j’ai eu une intuition, certains diraient une vision (mais je dormais).

Cela se résume à peu de chose : une carte où un brun doré domine en une forme très ouverte en haut, sans limite supérieure, la carte ne semblant pas avoir de début et encore moins de cadre. Elle était à l’échelle du papier ou de l’univers, impossible de savoir.

Toujours était-il qu’il n’y avait rien d’autre. J’étais sur un point de vue, et je regardais ce monde !… Le nôtre… donc aussi le mien… mais je le regardais du dehors tandis que je dormais…

Le rien qui était en haut prenait une forme, celle d’un embout de pipette largement ouvert en haut et étroit en bas, un peu comme ceci :

Ceci n’est pas spécialement impressionnant, n’est-ce pas ?! Mais là où cela devient intéressant c’est ce qui se passait au niveau de B et A, de B vers A.

Avant B une sorte de no man’s land à la limite flou, une marmite en ébullition peut-être (image rajoutée après coup sans aucun rapport avec une espèce bien connue de soupe primitive, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit).

Entre B et A une condensation. Quelque chose s’arrête. S’endort (?).

Au niveau de A et à partir de A, dans la partie étroite du tube, l’idée de matière, de densité, de monde réalisé. À partir de là, les formes sont acquises et le temps s’écoule comme nous le connaissons sans le connaître, emportant dans sa nature la condensation de  » ???  » sous forme de matière comme nous croyons la connaître ?

Avant B, le mouvement saisit toutes les formes qui se forment… à la manière de l’eau qui travaille sur elle-même dans son écoulement en fonction de relief, d’impulsion.

Après A, tout est fini, figé, arrêté dans une certaine limite : le vivant garde le souvenir de ce qui est avant B par sa mobilité, sa génération, sa déchéance.


Tout cela ne me semble pas plus stupide ou moins probable que certaines théories qui ne s’affrontent, ne se confrontent même pas tant le discours est impossible entre leurs partisans.

Les deux théories actuelles ne m’ont jamais parlé, ni l’évolutionnisme, ni le créationnisme, et ce rêve est venu me dire qu’aucun n’avait raison, et aucun n’avait tort, l’un ou l’autre ont des intuitions parcellaires qui ne sont peut-être simplement pas exprimées avec les mots justes, ce qui aisé pour l’un de railler l’autre ou pour l’autre de monter en épingle les aberrations de l’un.

Mais dispose-t-on des mots nécessaires à l’expression juste de la chose des origines ? Le jour où l’on aura la solution, le monde ne risque-t-il pas d’être fini ?… Ne vaut-il pas mieux garder un mystère comme ceci pour les uns et comme cela pour les autres ?

Ce qui semble le plus probable est que la vérité est en nous, poussières d’étoiles… mais tout dépend encore du contexte que nous donnons aux étoiles, ce qu’on en ressent, ou ce que nos yeux maintenant cybernétiques nous en disent ?!

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Par Patrick ROUSSEL

Chercheur goethéen en biologie et "physique du Vivant" et bien d'autres choses comme enseignant, acteur ou potentiellement conseiller en écologie (formé)

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