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Homéopathie ! Toujours en débat… : la question de la preuve scientifique

Un peu plus de 4 minutes de lecture rapide, environ 7 mn en lecture élocutive (hors vidéo évidemment).

Voici un sujet doublement intéressant. D’abord qu’il apporte une preuve de l’aspect scientifique de l’homéopathie, mais aussi parce qu’il apporte une preuve de l’aspect scientifique de l’homéopathie.

Non, non, je ne me suis pas trompé ! Quand on double le 3 on a 3 + 3, c’est-à-dire 2 fois 3, et non pas 4 et 2 (qui pourtant font 6). Donc… il y a bien deux aspect identique dans cette vidéo :

  • aspect homéopathie : un grand nom, Luc Montanier (banni de France, bonjour la gratitude !!!) porte sa caution dans un débat perdu d’avance tout au moins en France (je viens de noter une rime…),
  • aspect scientifique :
    • qu’appelle-t-on science et comment travaille-t-elle ? (Vaste sujet s’il en est et que nous ne ferons que survoler… sans effleurer vraiment !).
    • Qu’est-ce qu’une preuve ?

Je vais faire court pour une fois sur 2 thèmes susceptibles d’alimenter toute une bibliothèque.

1) Aspect homéopathie :

Bin tant mieux si les arguments présentés peuvent permettre à certains de s’ouvrir ne serait-ce qu’un tout petit peu. Mais pourtant il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Le point d’achoppement, ce sont les très hautes dilutions où tout trace de la substance en solution disparait, ou du moins à de moins en moins de chance d’être présente. Ainsi à partir de 12CH, il se peut très probablement qu’aucune trace de substance subsiste.

1CH représente 1 cl de teinture mère diluée dans 100 cl (soit 1 litre). Quand on passe à 2 CH on reprend 1cl de 1CH, et rebelote, on dilue de nouveau avec 1 litre d’eau et ainsi de suite jusqu’à 12 CH ou c’est comme si on avait 1/1 000 000 000 000 000 000 000 000 de la substance de départ présente dans notre dernier litre. Et il y a des granules à 30 CH… (1/1060 soit 1 sur (1 suivi de 60 zéro)).

Voilà qu’on est en présence d’eau distillée ayant mouillé nos granules de sucre ( 75% saccharose + 25% lactose, ou alors 100% pur sucre de betterave ou encore 100% pur Xylitol).

Mais reconnaissons que beaucoup de médications proposent 5, 7, 9 CH, quand ce n’est pas 3 ou 5 DH comme pour les préparations Wéléda. Il y a donc toujours de la substance active statistiquement parlant. Quid du placebo ?

2) Aspect scientifique : la question de la preuve…

Ici, dans la vidéo, on plaide « pour » en validant des arguments quantiques relativement hypothétiques. Personnellement, j’avoue que je ne comprends pas qu’en creusant la matière au-delà des substances, en entrant donc dans l’inframonde on puisse trouver quoi que ce soit qui nous parle du vivant… (mais c’est intéressant à considérer pour la matière).

Soit, il en est ainsi. C’est un peu comme si pour peser sa valise, au lieu d’utiliser un peson… on prenait une caméra hyperperformante type spectromètre de masse (bin quoi ? c’est un genre de caméra, non, ça donne une image… et une sorte de balance puisse que ça pèse…). Trêve de sarcasme plus ou moins plaisant, ou de plaisanterie plus ou moins sarcastique, ou simplement d’ironie déplacée pointant du stylet une profonde vérité.

  • Qu’attend-on de l’idée de preuve ? Que ce soit une validation par rapport à une théorie.
  • Qu’est-ce qu’une théorie ? Un simple point de vue (plus ou moins complexe selon les cas). C’est donc un ensemble perspectif d’explication plausible dans un cadre donné.
  • Quelle est l’idée du vivant dans le cadre de la mécanique quantique ?  Il n’y en a pas…

Comment « prouver » que l’action homéopathique est possible ? En regardant des substances allopathique ?…  Certainement pas, puisque l’idée de modalité d’action n’est pas la même.

Pourtant si on donne aspirine 1 CH, ça marche apparemment puisque cela représente 1g d’acide salicylique dans 100g d’eau (pas la mer à boire : on est nombreux à faire cela de temps en temps),

2 CH ça peut éventuellement aller si on est hypersensible. À partir de 3 CH autant aller respirer sous les saules au printemps… et là je suis presque d’accord avec les critiques qu’on fait à l’homéopathie, sauf qu’il y a de fortes chances que la marche en extérieur (dans l’air printanier) soit suffisante pour passer un mal de crâne….

Alors une preuve ? Personnellement j’avoue ne pas avoir à chercher bien loin : mon épouse n’a jamais pris d’allopathie et cela depuis 47 ans mais c’est vrai qu’elle est hypersensible et même en homéopathie elle arrive à se satisfaire de 1/2 doses, la dose entière lui provoquant l’effet indésirable lié à la substance… Pour elle comme pour moi, la preuve est là… (Pour ma part, en général je patiente… et ça passe mais j’avoue qu’en cas de mal de gorge que j’ai toujours trouvé si désagréable je me dope avec cinnabaris D20 (90%) / Pyrite de fer D2 (10%) de chez Wéléda. On est certes loin des CH…

Saint Wiki nous dit, comme pour entériner la chose :

Un seul atome dilué dans la masse de mille soleils représente donc 30 CH et un seul atome dilué dans l’univers représente 40 CH.

Mais, pour en revenir à mon épouse, on me dira : « Oui mais ! Peut-être que si elle prenait de l’allopathie, cela irait bien mieux… » ou encore « Oui mais ! Peut-être qu’elle n’est pas si faible que cela face aux attaques… » ou encore « Oui mais ! L’effet placebo a sans doute des ressources insoupçonnées chez certaines personnes…« .

Effet placebo ? Tant mieux si ça marche ! Rien d’autre à ajouter… même à 30 CH voire 60 CH si cela chante !

Cas atypiques ? mais nous sommes tous atypiques face à la maladie avec notre santé. Les symptômes se révèlent sur des socles différents, et cela avec plus ou moins d’impact en fonction de ce socle.

Soi, avec nos forces et nos faiblesses, face à des attaques contre notre santé ? Voilà l’important, le mot « santé ». La santé est une question d’équilibre harmonieux entre soi (corps et âme comme on dit) et notre environnement (voilà un second mot important).

Quand j’ai mal au coude je le sais… (et l’environnement se charge volontiers de me le rappeler) mais quand je n’y ai pas mal je n’y porte aucune attention, à moins que je pense à lui comme en ce moment — tiens vous venez de penser la même chose que moi, non ? —.

Le fait est là, en cas de déséquilibre nous devenons conscients de la nécessité de rééquilibrer, de nous mettre en accord avec une situation harmonieuse. On le sent. On a un sens pour ça, un sens, c’est un moyen de perception, un sens de la vie, comme on a un sens de la vue pour la couleur, et un autre pour la forme est donc la netteté de ce que nous voyons.

Quand j’ai mal au coude, ce n’est pas une hormone qui trafique la machine qui est à la base de ma douleur. Le sens de la vie est un outil à disposition de l’être qui se doit de maintenir en vie son corps et possède un accès de perception à lui-même par cet outils. « JE » est là, et « JE » perçoit un déséquilibre. « JE » va alors chez son médecin pour mettre un nom sur le déséquilibre et « JE » repart avec son ordonnance pour compenser la masse du billet donné en échange.

  • chez l’allopathe : 10 minutes, et hop, le tour est joué. C’est du pro : base de données des symptômes,
  • chez l’homéopathe : 30 minutes … peut-être une heure. Base de données aussi ici, mais en plus il y a en a deux autres : vous, et votre terrain ! Vous êtes une double base de données pour le médecin (pour tous les médecins en principe !). Les symptômes sont apparus chez vous, pas chez l’autre (même la petite bronchite hivernale n’est pas la même chez vous et chez l’autre).

Tout comme il y a allopathe et allopathe, il y a homéopathe et homéopathe ! L’un possède une panoplie de molécules (pour lesquelles on apprend régulièrement que beaucoup sont inefficaces…), et l’autre, l’homéopathe, possède une pharmacopée dans laquelle il doit chercher le meilleur biotope pour vous (par pour un autre). Et certains patients auront la preuve que ça marche et d’autres la preuve que cela n’a pas été efficace.

Chez l’allopathe, on ne se pose pas la question de la preuve mais des fois ça marche et d’autres fois ça ne marche pas ! Et personne n’en fait tout un plat… (enfin si, ça commence…).

Comment prouver que ça marche et élever l’homéopathie au niveau d’une science sans avoir besoin des béquilles de la physique nucléique ?

  1. En rationalisant des études objectives faites par des personnes neutres ayant à leur disposition une vision non réductrice du monde à sa seule matérialité (sinon, les études sont tronquées) .
  2. Surtout en utilisant des outils à la mesure de ce qu’on étudie : le vivant et pas des réactions chimiques… (on arrivera alors très vraisemblablement à voir l’eau comme le plus formidable médiateur qui soit).
  3. En se soignant par homéopathie chez un homéopathe digne de ce titre (c’est-à-dire formé en plus des études de médecines, ouverts à une autre dimension du vivant.
  4. En discutant avec des gens qui se soignent et qui sont capables de vous dire « tiens, essaie ça, ça devrait améliorer« .
  5. En cherchant la différence entre guérir et soigner (cela n’apportera pas de preuve mais cela permet de s’ouvrir à d’autres dimensions que l’allopathie qui en général ne se contente que de soigner…, c’est-à-dire mettre un pansement et les corps doit tout de même faire le boulot, sans forcément recevoir de l’aide de la part des substances apportées).
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Par Patrick ROUSSEL

Chercheur goethéen en biologie et "physique du Vivant" et bien d'autres choses comme enseignant, acteur ou potentiellement conseiller en écologie (formé)

2 réponses sur « Homéopathie ! Toujours en débat… : la question de la preuve scientifique »

Ces variations sur l’homéopathie sont rédigées dans un style amusant et bien enlevé, mais j’en conclus qu’en allant recueillir l’eau bien secouée par une puissante cascade, « le plus formidable médiateur qui soit », cette eau ayant dissous au passage quelques molécules de la mousse des rochers, et en concentrant mon esprit de façon à avoir à ma disposition « une vision non réductrice du monde à sa seule matérialité », je pourrai enfin guérir mon arthrose du genou que l’allopathie soigne en la soulageant sans la guérir.

Merci pour votre commentaire. L’eau de la cascade vous apportera des oligoéléments profitables très certainement. Pour la question de l’arthrose (je ne suis pas médecin) je pense qu’il y a des facteurs liés à l’âge (indubitablement…), au poids (concernant ici les genoux), à la santé (état global du terrain), au style d’activité (pendant la période antérieure de la vie), etc. etc. Je ne sais pas si croire seulement en la cascade suffit à repositionner tout les arriérés dont certains nous échappent (dégénérescence naturelle des tissus pas exemple)… Tout est souvent question d’un ensemble dans ce genre d’affection.

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