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Ondes électromagnétiques et vivant

À lire : article de Paris-match sur les travaux de Bellepomme
À voir : Vidéo sur des travaux avec des fourmis à l'université de Bruxelle

1) Le cerveau !

J’en ai un peu assez de tous ces  »trucs » sur le cerveau qui le mettent au sommet de l’organisation des êtres qui en possèdent un alors que ce n’est finalement qu’un chantre mou de notre existence trônant comme un pape immoral sur les forces vives qui, dans le cadre de l’humain, l’ont placé au plus loin de la terre.

On traite le sujet du cerveau et le cerveau du sujet comme le trésor responsable de tout l’édifice corporel et cognitif et sans doute même affectif. Est-ce bien raisonnable ?…

Le reste du corps n’est vu que comme sous-fifre géré par le cerveau alors que ce pape n’est rien, absolument rien sans ce qui le soutient. Qu’on se le dise !

L’impact des ondes sur le cerveau concerne l’ensemble du corps (bon, c’est vrai qu’on fait aussi cas des testicules qui se trouvent-là soumis à une sorte de contraception relativement inefficace – voir ici chapitre CMT (contraception masculine thermique)).

« Piquons » une image sur un autre site :

Moi, ce que je vois ici c’est l’extraordinaire plasticité du cerveau de l’enfant de 5 ans qui s’imperméabilise au fil du temps, se rigidifie, se ferme.

Bien sûr tout est là depuis le début mais les forces qui travaillent depuis, avec et sur le cerveau de l’enfant ne sont pas visibles. Ce sont des forces, pas des morceaux de viandes (p.e. on ne voit pas la pesanteur qui est une force mais on peut la percevoir).

Les forces modelantes qui œuvrent sur les organes appartiennent au monde organique, au milieu vivant, un milieu non envisagé à l’heure actuelle.

Les ondes rendent le cerveau sans doute plus dur, et l’intellectualisation précoce (avant 7 ans) le dessèche l’empêchant de mener sa tâche, la tâche qui lui est propre vis à vis de la formation générale du corps. Nous allons essayer en quelques lignes de comprendre, disons de de nous ouvrir à ce qui se passe  »réellement »… (disons plus complètement que dans le cadre uniquement physique des choses).

Le cerveau n’est rien en lui-même.
Il est quelque chose parce qu’il est intégré à un être global.

Le cerveau n’est le cerveau que parce qu’il s’étend à l’ensemble du corps par le système nerveux comme le cœur est le cœur du bout des pieds à la racine des cheveux grâce à son réseau sanguin, et comme notre faculté d’action se décline entre profiter de ce que nous ingérons jusqu’à transporter des montagnes ou encore… penser.

Selon le pédagogue Rudolf Steiner l’enfant qu’on pousse trop tôt intellectuellement (avant sa septième année) vit un drame : ses organes (fois, poumons etc.) se trouvent privés de la participation de forces issues du cerveau.

Les organes concernés seront moins à l’écoute soignée de tout ce qui se passera dans le corps plus tard car ils seront globalement fonctionnels mais certaines finesses pourraient leur manquer. La forme elle-même de tel ou tel organe risque d’être entachée, amputée de quelque chose qui aurait du se mettre en place par la libre action des forces issues du cerveau.

2) Les ondes

Venons-en aux ondes. L’enfant à qui l’on confie un portable, comme aussi tout enfant ou tout adulte qui se retrouvent dans un environnement trop riche en onde (on n’y échappe de tout façon pas vraiment sauf en zone blanche, et encore tout dépend des seuils normalisés !) se voit mis en situation de vibration malgré lui.

Tout le monde le sait, on tasse le ciment encore liquide comme on tasse du sable ou de la farine en les faisant vibrer mécaniquement : ça devient ainsi plus dur car mieux disposé. Le ciment, le sable ou la farine n’a pas de faculté propre et on applique la vibration depuis l’extérieur. L’eau n’a ici pas spécialement d’importance, la vibration invite les particules à se positionner de la meilleure manière, celle qui prend le moins de place car les espaces interstitiels sont réduits à leur plus faible expression.

On se plait aussi à nous montrer que l’eau dans sa forme moléculaire est agitée  »par les ondes » de nos fours à micro-ondes (pour ceux qui en ont bien sûr) et que c’est génial ! Le flux de micro-ondes est concentré, maîtrisé (en principe, dans le cas d’un bon fonctionnement) pour que les molécules d’eau soient mises en activité et par conséquences directes on voit leur température augmenter, ceci jusqu’à vaporisation.

Bien évidemment, dans le cadre des ondes électromagnétiques (OEM) liées à tous nos outils connectés on n’atteint pas le niveau d’excitation nécessaire à l’ébullition fort heureusement, mais cette même action est là.

Les micro-ondes couvrent un spectre allant de 1 à 300 GHz ce qui signifie que la pulsation (le « toc-toc » de l’onde, son « secouage » pour utiliser des mots hors sabir scientifique) se déroule au rythme de 1 à 300 milliards de fois par seconde… (Voir les domaines d’application des micro-ondes.)

Il ne s’agit pas d’un tapis vibrant… La main sur le levier de vitesse d’une auto vibre à quelques milliers de fois pas seconde ce qui fatigue mais ne contribue pas à un échauffement notable comme dans le cas des micro-ondes qui, elles, ne sont pas une action grossièrement mécanique concernant une masse globale mais une action localisée au niveau moléculaire : chaque molécule est secouée au fil du passage de l’onde.

[Sur la plage, l’onde est décrite par la houle : entre deux vagues, c’est-à-dire deux crêtes de vague on « voit » la longueur d’onde (λ) (10 à 20 m). La fréquence (f) des vagues de mer calme va en gros de 1 à 30 secondes (clapot à grosse mer). Mathématiquement on écrit f = λ/c où c représente la célérité de la vague, la vitesse de déplacement horizontale du flux d’eau. Plus la hauteur de vague est grande et plus la célérité est élevée.
La comparaison entre la mer et les OEM s’arrête à cette image mathématique. Ce qui bouge en mer c’est l’eau en masse globale on le sait et avec les OEM ce sont les molécules influencées par le champ électrique pulsé par l’antenne d’émission.
Ce champ va influencer ce qui est de même nature que lui ou possède un aspect qui peut se lier à cette nature.
Or, l’eau possède une nature électromagnétique si l’on accorde crédit aux travaux de Jacques Benveniste (assez bien décrit dans un regard critique ici) travaux sévèrement critiqués dans un premier temps remis au goût du jour par Luc Montagnier mais encore critiqués ici ou .

Je ne suis pas persuadé qu’on puisse faire le pont entre les travaux et idées de Benveniste et ceux de Montagnier tant qu’on restera coincés sur des critères n’intégrant pas une dimension du vivant, et je m’interroge sur les réelles motivations de la science à tenter de soutenir un point de vue qui pourrait aller à terme à contresens des recherches physiques actuelles comme par exemple la justification probatoire du mode d’action des substances en dilution homéopathique.]

Pour le cerveau comme pour tout organe la mise en forme doit venir de l’intérieur : le vivant gère le vivant (même si on ne sait pas grand chose des forces de vie, cela doit être facile à comprendre).

Les ondes font vibrer l’eau et donc tout ce qui en comporte se retrouve soumis à cette vibration… c’est leur nature (aux OEM) et c’est la sienne (à l’eau) que de se conformer à l’environnement qu’on lui propose (quelque soit la forme du récipient elle s’y trouve toujours bien).

Un corps humain est fait à 80% d’eau… pas seulement son « cerveau »…

On se soucie de nos troubles de sociétés progressistes mais sans doute l’ensemble des êtres de la biosphère est en train de « profiter » d’un domaine que nous avons développé encore une fois sans tenir compte des tenants et aboutissants de la réalité du monde vivant (idem, les énergies fossiles, le nucléaire, les ogm, les COV, ou tout ce qu’on libère dans l’atmosphère pour notre progrès).

Les ondes vont contre-nature en agissant in-vivo, sur un corps qui n’est pas là pour ça, qui n’a pas été préparé pour ça.

Nous devons donc revoir la copie pour apprendre à concilier notre développement avec les forces de nature et pas contre elles…


On lira aussi pour passer le temps sainement ces autres articles de ce blog de science :

  1. « Utilise »-t-on notre cerveau ?
  2. Cerveau, conscience et Je : le manche, la lame et l’artisan

Allez, à + et belle vie à tous dans la joie des nos errances.

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Par Patrick ROUSSEL

Chercheur goethéen en biologie et "physique du Vivant" et bien d'autres choses comme enseignant, acteur ou potentiellement conseiller en écologie (formé)

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