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Capteur sensible

Pourquoi le capteur sensible nous passionne-t-il ?

Parfois une régularité semble vouloir se montrer dans des manifestations brutales sous forme de pics de tension (une animation en fin d’article permet de voir défiler tous ces pics).

Il y a plus de 30 ans, un chercheur lyonnais (André Faussurier) observait un appareil de mesure de tension se comporter bizarrement . Il chercha ce qui pouvait provoquer des tensions inattendues et il isola la partie physique responsable afin de l’observer. Depuis, la question demeure : quel agent est promoteur de ces désobéissances aléatoires aux lois établies de l’électricité ?

En fait, là où nous devrions observer un signal plat aux erreurs de sensibilité de mesure près comme ci-dessous (image 1 trace rose CH4), nous obtenons parfois une anarchie (image 1 trace verte CH3), de temps en temps un festonnage plus ou moins régulier (image 1 trace bleu CH2) parfois une instabilité brutale (image 2) parfois un chaos qui s’amorce ou s’apaise (image 3).

Image 1
Image 2
Image 3

Nous travaillons sur de hautes impédances avec amplification opérationnelle de coefficient 1 (!) (image 4) ce qui pourrait laisser supposer que l’amplificateur est responsable. On sait aussi se passer de l’amplificateur et travailler avec des impédances moins hautes (toutes les traces vertes et bleues sans mention AOP) en obtenant des allures similaires (relèvent-elles exactement du même agent ?…).

Image 4 (AOP = Amplificateur OPérationnel)

En regardant ces images on peut percevoir quelque chose de frappant ; c’est un discours continu qui est tenu, sans redondance ; les similitudes pour un même capteur ont de grandes chances d’être exceptionnelles.

Pour finir voici un enregistrement point par point datant de mars 2011. Malheureusement pour nous, ce jour-là, un seul capteur était en observation…

du 4 au 20 mars 2011, avec le 11 de sinistre mémoire… (enregistrement point par point, capteur classique sur AOP)

Les autres enregistrements n’ont jamais faits état de pareil corrélation ! Par exemple autour du 11 nov. 2019 :

Avec AOP alimenté
En jaune moment du séisme de Montélimar le 11 nov. 2019. Graphes du 31 oct. au 12 nov.
La ligne rouge est positionnée à 10h52 GMT, heure du séisme de Montélimar le 11 nov.

Il est difficile de ne pas voir dans ces images une corrélation mais elles vous montrent aussi que si certains capteurs peuvent pressentir quelque chose, d’autres semblent ne pas le faire ou être en déphasage.

On a parfois des allures très mathématiques…

La croissance de CH2 est remarquablement mathématique. C’est rare !
On a ici un très mathématique amortissement vers un retour à la normale après un pic de tension.

Malgré toutes nos années d’observation rien ne se dessine encore dans la compréhension du capteur pourtant très loquace… Quel agent encore inconnu est-il actif en permanence sur notre simple montage expérimental ?

Surveillez l’avancement dans le temps au niveau de la réglette tout en bas. Certaines étapes sont des détails.
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Par Patrick ROUSSEL

Chercheur goethéen en biologie et "physique du Vivant" et bien d'autres choses comme enseignant, acteur ou potentiellement conseiller en écologie (formé)

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