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Vous avez dit « puits de carbone » ?!!!

morceau d'anthracite
Anthracite (93-97 % de carbone)
densité 1,5
capacité calorifique : 34 000 kJ//kg
Pour fixer du carbone il faut l’absorber. Tous les organismes vivants faisant la photosynthèse font cela, on dit qu’ils sont autotrophes, c’est-à-dire qui font leur matière organique eux-mêmes à partir de matières inorganiques (eau, sels minéraux et gaz carbonique). Soit ! Ceux qu’on appelle hétérotrophes mangent le déjà vivant pour faire leur matière organique et ils respirent, c’est-à-dire rejettent du gaz carbonique.
Le seul moyen de faire baisser le taux de carbone dans l’atmosphère est de le piéger et de le renvoyer là d’où nous le sortons ! Toute alternative environnementale, appartenant à la biosphère est caduque à très court terme.
La salade a fixé du carbone. Je la mange, je pète, je rote et j’expire je libère illico du carbone par ses voies-là et j’en fixe une partie pour mon corps, pour mon énergie de tout à l’heure, moment où je libèrerai du carbone en différé… Voyons cela.
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Respiration et biosphère

article paru le 15 juin 2011

Respiration et biosphère.

L’échange maître sous l’égide la lumière est celui du CO2,  échange archétypal du vivant, forme invisible et aérienne du carbone, structureur, architecte du Vivant !

On le connaît ce carbone, maintenant, pour être le maître artisan de tant de formes, de tant de variétés de structure décrites en tous sens par la physique. C’est un génie. On peut certes voir ses 6 protons, ses 6 neutrons et ses 6 électrons comme les ordonnateurs de cette diversification…

On peut voir aussi la tension dont il peut se parer entre l’obscur graphite qui délite en feuillet et le lumineux diamant s’adonnant tout entier à la lumière qui craint le choc physique bien que dans une solidité qui en fait le chantre de celle-ci. On peut aussi le prendre comme l’amorphe charbon souvenir d’une gloire organique passée, formée mais maintenant dépouillée de ses formes.

Mais ce carbone doit être passé par l’épreuve du feu pour être assimilable. Tout terrestre qu’il est il se charge d’oxygène pour s’alléger c’est-à-dire pour être capable de se détacher de lui-même de ne plus former bloc. Abandonnant alors solidité, obscurité, structure il atteint à l’existence dans la lumière, et par là, la possibilité de structurer une infinité de formes organiques par son union avec le minéral terrestre lui-même allié au dynamisme fluide de l’eau. Après avoir crée la suite admirable de l’amidon à la cellulose et autres substances organiques en passant par les mono, di et polysaccharides il permet au végétal de se parer des formes propres des espèces à tous les niveaux du vivant. Métamorphose qui commence en trois temps puis variétés innombrables de formes substantielles qui trouvent un terme dans l’état physicochimique qu’on leur connaît ensuite : Voilà le travail de ce maître d’œuvre dans le monde organique.

On pourrait donc pousser plus loin que graphène et autres fullerènes et voir qu’il est l’indispensable outil pour les mains de l’architecte de la nature se prêtant à toutes les formes imaginables (on retrouve même cette aptitude dans les nombreux composés minéraux que sont les carbonates).

La photosynthèse est une sorte de miracle du vivant qui fait entrer des éléments substantiels en lice pour leur permettre de se muer, de s’abandonner à la perte de leur pouvoir propre vers un devenir nourricier pour le reste de la chaîne trophique.

Et ceci n’est possible que si l’atmosphère est riche de carbone (pardon, de dioxyde de carbone comme dira le chimiste). Et nous de tenter de savoir si l’oxygène (le dioxygène) évacué provient du gaz carbonique ou de l’eau (hydroxyde d’hydrogène ou monoxyde de dihydrogène…). Que nous apprendra de savoir cela ?! N’est-ce pas l’arbre mort qui nous cache la vivante forêt ?…

On l’a bien compris : si on produit du GC, il faut du végétal pour le fixer. Mais l’existence de ce végétal dépend des conditions climatiques. L’idéal serait un climat tropical planétaire : puissance du puit de carbone, génération d’oxygène, fabuleuse source alimentaire… pourquoi franchement avoir peur d’un réchauffement ?!!! Si les eaux montent il y aura aussi davantage d’évaporation donc de précipitations pour arroser nos cultures… est-ce si dramatique ?… où est véritablement notre problème !?

Eh bien ce problème est dans la perte de notre stabilité établie par un changement climatique, il est dans le sentiment désagréable d’être responsable d’une transformation de la nature (voir toute l’énergie qu’on met derrière la sauvegarde de la biodiversité !). Surtout ne pas changer le monde !

Et pourquoi le monde ne nous changerait-il pas ? On est un avec notre planète. Tous les règnes vivants sont interconnectés par la respiration. Et nous, l’humain, on a touché, non à cette respiration, mais à sa substance, on l’a rendu plus difficile. Notre liberté individuelle de fumer ou non (inspirer des éléments toxiques indésirables, voire poisons), de ‘jouer’ avec notre corps a été transférée à toute la planète et maintenant on veut détoxiner ici, sevrer là, guérir ou soigner ailleurs.

L’humanité a-t-elle vraiment la volonté d’arrêter de fumer ? C’est-à-dire la volonté d’arrêter d’introduire dans son organisation respiratoire commune des éléments fossiles, puisés hors le champ vivant de la biosphère ? Le pire n’est pas à mon sens le gaz carbonique, mais tant mieux s’il nous fait comprendre que nous avons fait des erreurs de lecture du livre de la nature ! C’est tragique mais il semble que non : Et on va vers du pire par exemple avec les gaz de schiste, car non seulement l’air continuera à être empoisonné mais en plus l’eau (ressource et nature) sera atteinte, et même la structure des sous-sols devenant un mauvais sable risque de se transformer en terrain mouvant ! Tout ça parce qu’on se borne à croire que la manne énergétique doit venir de sous nos pieds, que seul le passé est porteur d’avenir…

 

La seule ‘chose’ qui peut nous sortir de ce très mauvais pas dans lequel nous nous enfonçons (dans lequel on nous enfonce – et ce verbe est totalement adapté) est de travailler d’arrache-pied sur notre vision du vivant et de produire, jusque dans le minéral, des applications en accord total avec lui. Nous reprendrons cela dans un prochain billet !

Il n’y a pas de limite ni de frontière dans la biosphère, elle est un lien d’échange permanent. Le malheur de l’humanité est d’avoir crû et de s’être sédentarisée au lieu de se laisser bercer par la vie. Le bonheur de l’humanité est d’avoir crû et de s’être sédentarisée, ainsi elle s’est posée, elle est sortie du cycle ‘infernal’ du vivant, et elle peut le regarder depuis sa position confortable de recul. Ne laissons pas passer cette opportunité de nous réintroduire, dans le vivant, chargés de bonnes et véritables intentions à l’égard du vivant, nous verrons alors peut-être d’un autre œil, et le rôle du carbone aérien et le rôle de l’eau que nous jetons si facilement à la mer avec l’eau du bain…

15 juin 2011

Respiration et biosphère.

L’échange maître sous l’égide la lumière est celui du CO2,  échange archétypal du vivant, forme invisible et aérienne du carbone, structureur, architecte du Vivant !

On le connaît ce carbone, maintenant, pour être le maître artisan de tant de formes, de tant de variétés de structure décrites en tous sens par la physique. C’est un génie. On peut certes voir ses 6 protons, ses 6 neutrons et ses 6 électrons comme les ordonnateurs de cette diversification…

On peut voir aussi la tension dont il peut se parer entre l’obscur graphite qui délite en feuillet et le lumineux diamant s’adonnant tout entier à la lumière qui craint le choc physique bien que dans une solidité qui en fait le chantre de celle-ci. On peut aussi le prendre comme l’amorphe charbon souvenir d’une gloire organique passée, formée mais maintenant dépouillée de ses formes.

Mais ce carbone doit être passé par l’épreuve du feu pour être assimilable. Tout terrestre qu’il est il se charge d’oxygène pour s’alléger c’est-à-dire pour être capable de se détacher de lui-même de ne plus former bloc. Abandonnant alors solidité, obscurité, structure il atteint à l’existence dans la lumière, et par là, la possibilité de structurer une infinité de formes organiques par son union avec le minéral terrestre lui-même allié au dynamisme fluide de l’eau. Après avoir crée la suite admirable de l’amidon à la cellulose et autres substances organiques en passant par les mono, di et polysaccharides il permet au végétal de se parer des formes propres des espèces à tous les niveaux du vivant. Métamorphose qui commence en trois temps puis variétés innombrables de formes substantielles qui trouvent un terme dans l’état physicochimique qu’on leur connaît ensuite : Voilà le travail de ce maître d’œuvre dans le monde organique.

On pourrait donc pousser plus loin que graphène et autres fullerènes et voir qu’il est l’indispensable outil pour les mains de l’architecte de la nature se prêtant à toutes les formes imaginables (on retrouve même cette aptitude dans les nombreux composés minéraux que sont les carbonates).

La photosynthèse est une sorte de miracle du vivant qui fait entrer des éléments substantiels en lice pour leur permettre de se muer, de s’abandonner à la perte de leur pouvoir propre vers un devenir nourricier pour le reste de la chaîne trophique.

Et ceci n’est possible que si l’atmosphère est riche de carbone (pardon, de dioxyde de carbone comme dira le chimiste). Et nous de tenter de savoir si l’oxygène (le dioxygène) évacué provient du gaz carbonique ou de l’eau (hydroxyde d’hydrogène ou monoxyde de dihydrogène…). Que nous apprendra de savoir cela ?! N’est-ce pas l’arbre mort qui nous cache la vivante forêt ?…

On l’a bien compris : si on produit du GC, il faut du végétal pour le fixer. Mais l’existence de ce végétal dépend des conditions climatiques. L’idéal serait un climat tropical planétaire : puissance du puit de carbone, génération d’oxygène, fabuleuse source alimentaire… pourquoi franchement avoir peur d’un réchauffement ?!!! Si les eaux montent il y aura aussi davantage d’évaporation donc de précipitations pour arroser nos cultures… est-ce si dramatique ?… où est véritablement notre problème !?

Eh bien ce problème est dans la perte de notre stabilité établie par un changement climatique, il est dans le sentiment désagréable d’être responsable d’une transformation de la nature (voir toute l’énergie qu’on met derrière la sauvegarde de la biodiversité !). Surtout ne pas changer le monde !

Et pourquoi le monde ne nous changerait-il pas ? On est un avec notre planète. Tous les règnes vivants sont interconnectés par la respiration. Et nous, l’humain, on a touché, non à cette respiration, mais à sa substance, on l’a rendu plus difficile. Notre liberté individuelle de fumer ou non (inspirer des éléments toxiques indésirables, voire poisons), de ‘jouer’ avec notre corps a été transférée à toute la planète et maintenant on veut détoxiner ici, sevrer là, guérir ou soigner ailleurs.

L’humanité a-t-elle vraiment la volonté d’arrêter de fumer ? C’est-à-dire la volonté d’arrêter d’introduire dans son organisation respiratoire commune des éléments fossiles, puisés hors le champ vivant de la biosphère ? Le pire n’est pas à mon sens le gaz carbonique, mais tant mieux s’il nous fait comprendre que nous avons fait des erreurs de lecture du livre de la nature ! C’est tragique mais il semble que non : Et on va vers du pire par exemple avec les gaz de schiste, car non seulement l’air continuera à être empoisonné mais en plus l’eau (ressource et nature) sera atteinte, et même la structure des sous-sols devenant un mauvais sable risque de se transformer en terrain mouvant ! Tout ça parce qu’on se borne à croire que la manne énergétique doit venir de sous nos pieds, que seul le passé est porteur d’avenir…

La seule ‘chose’ qui peut nous sortir de ce très mauvais pas dans lequel nous nous enfonçons (dans lequel on nous enfonce – et ce verbe est totalement adapté) est de travailler d’arrache-pied sur notre vision du vivant et de produire, jusque dans le minéral, des applications en accord total avec lui. Nous reprendrons cela dans un prochain billet !

Il n’y a pas de limite ni de frontière dans la biosphère, elle est un lien d’échange permanent. Le malheur de l’humanité est d’avoir crû et de s’être sédentarisée au lieu de se laisser bercer par la vie. Le bonheur de l’humanité est d’avoir crû et de s’être sédentarisée, ainsi elle s’est posée, elle est sortie du cycle ‘infernal’ du vivant, et elle peut le regarder depuis sa position confortable de recul. Ne laissons pas passer cette opportunité de nous réintroduire, dans le vivant, chargés de bonnes et véritables intentions à l’égard du vivant, nous verrons alors peut-être d’un autre œil, et le rôle du carbone aérien et le rôle de l’eau que nous jetons si facilement à la mer avec l’eau du bain…

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