Suite de Le double courant du temps (I)
Le double courant du temps
Il nous faut cheminer vers ses arrières-plans qui nous tirent de l’avant… L’histoire s’écrit parce qu’elle s’inscrit, et comment pourrait-elle s’inscrire si elle nous portait vers le futur, c’est-à-dire si l’humanité n’avait pas une quête disons « supérieure », une ambition au-delà des faits concrets, des faits réalisés qui nous font croire à la réalité.
Le futur ne s’invente pas : il se concrétise dans le présent. Est-il inconcevable ?
Notre seule possibilité est d’être à l’écoute attentive dans nos actes ou dans les faits que nous étudions pour pressentir quelle direction nous est indiquée par un au-delà. Voyons cela.
Le futur qui par définition n’est pas réalisé n’est pas une réalité. Le futur dans le pire des cas reste une hypothèse, et dans le meilleur, c’est une ouverture. Cette ouverture du Réel sur un Espace-Temps [*] non encore devenu réalité ne peut se concevoir au sens commun du terme, c’est-à-dire sous forme de pensée représentative ou conceptuelle.