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Vers un monde moderne

À l’issue des 3 articles précédents* mettant  en cause l’apparence de modernité de notre époque, il me faut mettre la pendule à l’heure pour décrire comment aller vers l’étape que je qualifie volontiers de post-matérialiste.

Après le XIXe siècle qui s’interrogea sur le sujet, le XXe siècle commença à découvrir l’intime de la matière, et en ce début de XXIe il est clair que nous sommes allés jusqu’à dématérialiser cette même matière, qui n’est plus que le fruit d’ondes électromagnétiques. Nous vivons dans un monde de plus en plus dématérialisé mais sans rien mettre à la place qu’une sorte d’impondérabilité sans arrière-plan, sans densité constructive autre que pseudo-mécanique, une densité quantique.

Alors je pose la question : comment peut-il encore évoluer ? Je parle bien de l’humain bien sûr, et pas de sa technologie…

Notons bien que j’évoque une question « comment » et non « pourquoi » (vu que la cause est dans sa nature propre de l’humain !) et non plus vers quoi (nous verrons plus loin…). Pour autant que l’on puisse répondre à cette question, il faut au moins poser quelques postulats :

  • l’humain est un être d’évolution qui passe son temps à s’évader des conditions naturelles,
  • l’humain (et le vivant en général) n’est pas que la somme des molécules qui en composent sa nature physique apparente,
  • l’humain est capable de se différencier du monde environnant (sentiment du « je », appui sur sa capacité à reconstruire le monde sous forme d’image indépendante de l’environnement perçu strictement : imagination, fantaisie, créativité, etc.), l’humain peut se mouvoir dans son monde intérieur.

Si ces postulats sont vérifiés intérieurement déjà, il va de soi qu’un bout du chemin vers le comment d’une modernité de l’humain peut se dessiner.

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