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Le loup… ou le Loup

À l’origine de ce blog, un article : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/occitanie-le-loup-n-est-pas-l-animal-cruel-que-l-on-croit-selon-le-chercheur-pierre-jouventin-2282134.html et une réflexion rapide que j’ai envoyée sur un réseau social connu… :

C’est curieux cette habitude humaine qui remonte à des peurs d’un autre âge. Le loup est comme les autres animaux, il ignore le mal. Cela nous montre avec certitude que l’humain n’en est pas un, animal, il connaît le mal, le cultive avec délice alors qu’il devrait cultiver l’inverse, et se sentir responsable à la fois de ses erreurs de « jeunesse » et de la nature. Celle-ci est capable d’absorber ses fantaisies jusqu’à un point maintenant largement dépassé mais elle ne le punira pas, elle ignore le mal… Par contre elle manifeste son déséquilibre, et … ça nous dérange !!!

Le Loup de nos contes n’était pas le loup de nos forêts… pas plus que le serpent de nos forêts n’était l’insidieux Serpent de la Genèse, ni Jörmungand celui de Midgard, ni les Dragons de Chine, et encore le Vert du Conte de Goethe.

Le dieu Thor en train de combattre Jörmungandr (dessin de 1895, wikipedia)

Mais les adorateurs du loup ne vouent pas forcément le même intérêt aux serpents, alors ils s’offusquent moins du manque d’amour ou de reconnaissance dont ces derniers sont l’objet. Quoi qu’il en soit, le petit chaperon rouge n’affronte pas un loup, ou alors cela est très naïf de le croire.

Tête de loup, Crayon sur Papier 50×50 cm, Henri Ibara
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Les loups : naissance d’une cascade trophique ?

Les cascades « trophiques »… Ou comment celui qui mangent ceux qui mangent soignent la nature et ne commettent pas de méchante atrocité (encore un fait typiquement humain, ce qui fait de lui, une non-animal…).

Le grand méchant loup [1]

Bon, chez nous les loups mangent les moutons, puisque les moutons sont élevés dignement (hum !!! disons, plus ou moins dignement) dans les alpages et c’est un vrai problème de société humaine de consommation, sans doute plus que d’éleveur : on ne rentre pas 800 bêtes tous les soirs et on ne les circonscrit pas facilement tout le jour ! Là encore, c’est une question de dose à justement peser entre développement local et développement (inter)national.

Chaque espèce joue son rôle dans la nature, et quand elle disparaît, et bien c’est peut-être parce qu’elle doit disparaître…

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