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« Penser » la nature

Article en relecture mais livré aux réflexions : vos commentaires sont les bienvenus.

Préambule

Posons d’emblée la réflexion qui va solliciter notre attention :

Est-il vraiment possible de penser la nature* ?

* Nature = milieu à la fois physique et vivant.

Ceux qui parcourt ce blog ont déjà une part de la réponse à travers tout ce qui a déjà été dit : Non, on ne peut pas penser la nature ! C’est un peu court, dirons les plus spécialistes qui passent leur temps à l’étudier sous toutes ses coutures et avec des résultats et des conclusions qui tiennent la route. Et je les en félicite ici grandement. Leur travail est souvent remarquable, et il l’est d’autant plus qu’ils se contente de montrer des phénomènes, de les commenter dans leur aspects les plus divers. En général, je m’arrête à ce niveau et dès que je sens pointer des éléments qui ne concerne qu’une part étroite de la nature, alors je ne lis plus…

Aussi je reformule ma question : jusqu’où est il possible de penser la nature ?

Quand les pensées personnelles ou académiques viennent se mêler à l’observation, la description c’est un peu comme si on accolait deux mondes :

  1. le monde perçu dans sa part à laquelle nous sommes sensibles, nous ou nos instruments, c’est-à-dire la part sensible du monde qui se dévoile à nous
  2. et le monde de notre conscience par laquelle nous nous faisons et nous fondons nos représentation, nos interprétations, les extensions que nous greffons sur le monde perçu avec des logiques évidentes.

Entre 1 et 2 il y a un hiatus, un espace vide où la chose (externe) perçue devient notre propriété imagée (interne). Et là presque tout est possible du plus réaliste au plus fantaisiste. La chose consistante, le mur sur lequel on bute par exemple, devient inconsistante, il y bien plus de vide que de plein dans un mur ! Alors pourquoi ne passe-t-on pas à travers en louvoyant ?… En général, c’est dans le cas N°2 qu’on réfléchit, et cela est bien naturel car nous n’expérimentons pas forcément le cas N°1.

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art cognition

L’art peut-il servir la science ? (via FB)

L’argumentation ci-dessous doit être considérée comme un complément à un autre billet : Art et science (ou l’inverse).

fond http://hihaho58.blogspot.fr/


Dans le fameux réseau facebook je suis tombé sur cette question (enfin elle est venue vers le monde dont moi) proposée par YD :

Est ce que les mathématiques prouvent la véracité des théories ? Si on prend un tableau de l’art abstrait ou surréaliste on peut en étudier toutes ses formes et sa nature représentativement et mathématiquement, mais cela ne le rend pas réaliste, n’est ce pas ?

Faisons le point avec cette discussion

Une intervenante (AG) propose :

C’est sûr mais au moins ça a le mérite d’expliquer plus sûrement que de croire en des dieux créateurs qui de leurs mains ou pensées abradacadabra auraient créé le monde et à partir de ce dire en faire un dogme un être qui se permet de vouloir gouverner la vie des gens [… etc.]

Reprenant ce que je comprends de l’expression « croire en des dieux créateurs et en faire un dogme » je peux dire que ceci (la croyance) est effectivement surréaliste du point de vue mathématique et que donc AG a raison dans ce cadre.

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anthropologie cognition culture science

« Utilise »-t-on notre cerveau ?

Article publié le 19 septembre 2013

Proverbe chinois : Les réflexions qui descendent dans le cœur, mènent plus loin que celles qui vont au bout du monde.

Utilise-t-on notre cerveau ?

Ce titre répond à une image qui traîne sur FaceBook ou ailleurs :

à laquelle j’ai réagi en la transformant :

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